Saint-Georges-de-Didonne - N°132 - Octobre/Novembre 2014

... l’Association de défense et de protection du parc de Vallières aussi

A l’instar des Amis du parc de Royan et de Saint-Georges, l’Association de défense et de protection du parc de Vallières (ADPV) a tenu,le 8 août dernier, son assemblée générale. L’occasion de faire le point, notamment, sur le chantier du front de mer ou la zone commerciale le long de la rocade.  

Le premier point de l’ordre du jour lors de l’assemblée générale de l’Association  de défense et de protection du parc de Vallières a été la réhabilitation du front de mer de Vallières. Un nouveau planning a été annoncé par la municipalité. Ainsi rien ne sera réalisé en 2015. Les prochains mois seront consacrés aux travaux d’assainissement et eaux pluviales. Fin 2015 ou début 2016, les travaux de réhabilitation proprement dits commenceront. Une réunion devrait se tenir dans les prochaines semaines avec le Conseil général pour analyser les esquisses. Les membres de l’association ont quelques propositions à faire concernent ce futur aménagement, notamment avec la mise en place de deux plateaux surélevés zone 30 km/h, un aménagement suffisant pour la mise à l’eau des bateaux face à l’avenue de la Grande Plage mais aussi une signalisation plus apparente de la perte de priorité vers Royan.

Concernant la qualité des eaux de baignade de la plage, l’association attend les derniers prélèvements de septembre de l’Agence régionale de santé pour vérifier si Vallières comme «nous le pensons, souligne le président Serge Bouron ­– un nouveau président a été élu par le conseil d’administration, début septembre, en la personne de Gérard Bigand –, sera classée excellent et récupérera son Pavillon bleu pour la saison 2015. Nous rappelons néanmoins que ce classement réglementaire qui se fait à partir de 12 prélèvements annuels sur quatre ans réalisés à marée haute ne reflète que très imparfaitement la réalité bactériologique de notre eau de baignade qui est plus nuancée que ne le laisse supposer ce classement réglementaire qu’il soit bon ou excellent. Certes il est important d’obtenir le Pavillon bleu pour des raisons touristico-économiques évidentes mais tout en étant conscients des lacunes importantes qui restent à traiter.»

C’est pourquoi, l’association souhaite que lors de la prochaine saison estivale la mairie mette en place une gestion différente de la vantelle du boulevard Garnier qui contrôle le débit du Riveau – qui part à la mer – et l’adoption pour des coûts très voisins de techniques d’analyses des prélèvements plus rapides (trois heures voire même une heure) alors que celles utilisées aujourd’hui demandent la journée «ce qui évidemment ne facilite pas la prise de décision de fermeture alors que l’on sait que le risque de pollution est très important après une pluie battante».

L’intégration dans le paysage de la future zone de Margite pose problème

Tout comme les membres de l’association des Amis du parc, ceux de l’ADPV regrettent que la révision du plan local d’urbanisme soit, une fois de plus, repoussée du fait, notamment, de l’adoption de la loi ALUR et des demandes spécifiques de la municipalité en matière de lagunage et de déchèterie. «Nous savons tous que le temps administratif n’est pas celui de la société civile. La révision a été lancée fin 2009 et le nouveau PLU ne sera sans doute voté qu’à la mi-2015. En attendant l’instabilité juridique se prolonge pour les demandes de permis de construire notamment dans les zones UB.»

L’autre point abordé par l’association a été l’aménagement de la future zone de Margite avec la construction de 347 logements près de la rocade. Pour l’association il faut absolument faire en sorte d’éviter la ghettoïsation de cette zone. «Elle est souvent observée à partir de 15 à 20 ans lorsque l’entretien devient déficient par les bailleurs sociaux.» L’association craint aussi le risque financier pour la commune qui devra vraisemblablement se porter caution pour cette opération financière. Enfin, les membres craignent que ce projet ne s’intègre pas dans le paysage et surtout qu’il ne soit surdimensionné par rapport aux réels besoins. La future zone commerciale le long de la rocade a également été évoquée. Le document d’aménagement commercial voté par la communauté d’agglomération, en 2013, accordait un hectare pour la commune pour de nouvelles zones commerciales «or nous avions estimé les besoins à 3,5 hectares à court terme pour l’installation du Décathlon et le transfert du Super U. Nous avons fait connaître notre position lors de l’enquête publique en février dernier. Finalement, en juillet, la CARA et le commissaire enquêteur ont accepté quatre hectares pour cette future zone.»

 

 

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