Au chevet de l’église Saint-Etienne
L’église paroissiale Saint-Etienne va faire l’objet d’une restauration qui s’étalera sur quatre années. Le chantier est estimé à près d’un million d’euros et s’attachera, notamment, à restaurer la charpente.
Construite vers 1075, l’église romane Saint-Etienne – abbatiale jusqu’en 1793 puis devenue paroissiale – se distingue par une architecture sobre et harmonieuse. Elle a été classée monument historique le 4 septembre 1913. Idéalement située au cœur du bourg, l’église Saint-Etienne souffre depuis plusieurs années maintenant du temps qui passe. «Cela fait plusieurs mois que nous travaillons sur le projet de restauration de l’édifice. Le bâtiment ne risque pas de s’écrouler demain mais il est préférable de ne pas attendre», souligne Danièle Carrère, le maire. Le chantier est aujourd’hui estimé à près d’un million d’euros et s’étalera sur quatre ans. «Nous serons aidés pour cette restauration par la Direction régionale des affaires culturelles. Nous pensons avoir près de 50% d’aides financières pour ces travaux mais nous espérons même un peu plus.»
La première tranche des travaux devrait commencer au printemps prochain. Plusieurs points sont à revoir, à commencer par la charpente. «Lors d’une précédente restauration, les tuiles ont été posées sur un lit de sable sur toute la coupole, sans véritable charpente, reprend le maire. Cela a donc engendré des infiltrations sur l’ensemble de l’édifice. De plus, il sera nécessaire de faire une ceinture sur le sommet des murs pour limiter l’écartement de l’église qui a tendance à s’ouvrir.» Des pierres vont aussi être changées. Mais pas question de tout refaire à l’intérieur. «Une partie du chauffage, par exemple, va être refaite mais pas dans sa globalité. L’église Saint-Etienne est de moins en moins fréquentée. Ce chantier va bien évidemment peser, pendant plusieurs années, sur les finances de la commune.»
Ainsi, pour des questions budgétaires, les élus n’envisagent pas, non plus, d’aménager les abords comme il en avait été question lors de la campagne électorale. «Pour le moment, nous allons nous concentrer sur l’église, puis ensuite nous verrons ce qu’il est possible d’envisager.»