Bien plus qu’un « simple » cinéma / En bref
Le début d’année 2020, à Saint-Palais, est marqué par l’ouverture du nouveau cinéma, dans le flambant neuf Espace Le Spot. Un cinéma convertible en salle de spectacles.
Elle est capable de s’adapter à tout type d’évènements. Que ce soit une pièce de théâtre ou un concert, sans oublier la projection d’un film. La nouvelle salle inaugurée en janvier au sein du Spot, rue du Logis vert, est un véritable couteau suisse. Moderne, qui plus est. Le son, les jeux de lumières et le confort des sièges inclinables relèguent au rang de salle désuète le cinéma Le Surf, désormais fermé (lire ci-dessous).
Hommage à Michel Legrand
Dotée de 188 places assises, la nouvelle enceinte culturelle municipale est baptisée « Salle Michel-Legrand ». Du nom de l’artiste franco-américain décédé le 26 janvier 2019. Musicien, pianiste de jazz, chanteur, arrangeur et parmi les compositeurs les plus connus de la planète, Michel Legrand avait notamment signé la mélodie des Demoiselles de Rochefort. Il était d’ailleurs venu en Charente-Maritime en 2016, dans le cadre des célébrations des 50 ans du film de Jacques Demy. Compagnon de Macha Méril jusqu’à sa mort, l’artiste avait été couronné de trois Oscars et deux palmes d’or au cours de sa carrière.
Baisser de rideau pour Le Surf
Confiée à la société Cinéode jusqu’à la mise en service de la nouvelle salle Michel-Legrand, l’exploitation du cinéma Le Surf a définitivement cessé. Après 45 ans d’activité, ce lieu emblématique de la vie saint-palaisienne, situé dans les locaux de la salle des fêtes et composé de 183 fauteuils, devrait conserver une vocation culturelle. Plusieurs projets de reprise sont étudiés par la municipalité.
Le Spot : trois cellules commerciales cédées à une SCI
Kolock Immobilier, une société civile immobilière basée en Charente, vient d’acquérir trois cellules commerciales situées au rez-de-chaussée du bâtiment municipal Le Spot, ainsi que deux emplacements de stationnement. La transaction rapporte 406 000 € à la commune.
L’affaire Alpanga (re)jugée le 5 février
Bientôt la fin d’un interminable feuilleton, après presque dix années de procédure ? Le 5 février, la cour d’appel de Poitiers doit statuer sur le sort de la maison achetée, rue du Triet, par Alain Géniteau et au cœur d’un bras de fer juridique entre sa société Alpanga et la commune de Saint-Palais. En 2018, le conseiller municipal d’opposition et son épouse avaient été condamnés, par le tribunal correctionnel de Saintes, à démolir ladite habitation d’abord rasée sans autorisation puis reconstruite en 2009 (CB n° 154). La famille Géniteau avait ensuite interjeté appel de cette peine initiale, accompagnée d’un total de 20 000 € d’amende. Les élus municipaux ont récemment autorisé le maire à se constituer partie civile, au nom de la commune, dans cette affaire.