En bref...
La fin 2020 marquée par un drame effroyable
Elle s’appelait Élisa et sa disparition tragique, le 15 décembre dernier, a endeuillé tout un territoire. Dans des circonstances accidentelles, cette élève de 12 ans est décédée percutée par un bus, sur le parvis de la gare multimodale de Royan, peu après la sortie du collège Émile-Zola où elle était scolarisée.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur manœuvrait pour garer le véhicule au moment du drame. À aucun moment il n’a pu voir la jeune fille qui aurait trébuché en courant derrière l’autocar. Les témoignages des nombreux camarades présents indiquent qu’elle souhaitait regagner le bus pour récupérer un vêtement oublié.
De très émouvants hommages lui ont été rendus. En particulier à Meschers, la commune de résidence d’Élisa, où un mémorial a été installé sur la voie publique.
Deux axes vont repasser à 90 km/h
Abaissée à 80 km/h depuis l’été 2018, la vitesse maximale autorisée repassera à 90 km/h, d’ici la fin de l’année 2021, sur deux routes départementales desservant la Côte de Beauté. Le comité départemental de sécurité routière a donné son feu vert au Département de la Charente-Maritime pour la portion Royan-Cozes de la RD 730, dans les deux sens de circulation, en direction comme en provenance de Bordeaux. Les panneaux 90 km/h feront aussi leur retour entre La Tremblade et Fontbedeau, sur la RD 14.
Le pôle aéronautique a le vent dans le dos
Bientôt un an après avoir acté la création d’un parc d’activités économiques, dédié à la filière aéronautique, en bordure de l’aérodrome Royan-Médis, la CARA s’apprête à acquérir près de 5 hectares de terrain pour y aménager le pôle envisagé. La ville de Royan, propriétaire des emprises foncières, les cède pour 1,34 M€. « Nous allons enfin pouvoir passer à la phase opérationnelle de la réalisation de ce parc », se félicite Pascal Ferchaud, premier vice-président de l’Agglo. « On est déjà en marche avec deux entreprises depuis plusieurs mois, abonde le président Barraud. On a vraiment le souhait de travailler sur cette zone avec l’aéronautique légère de loisirs. Ce n’est pas Airbus qui va venir s’implanter, mais l’aéronautique de demain : plus propre, moins polluante. »