Royan - N°110 - Janvier/Février 2011
L’art et l’histoire pour la ville
Après
18 mois de travail, la commune a obtenu, en novembre, le label
Ville d’art et d’histoire. Elle pourra ainsi mettre en
valeur l’architecture et le patrimoine communal par le biais,
notamment, d’un centre d’interprétation de
l’architecture et du patrimoine.
«Un projet innovant en cohérence avec la modernité de la station.» C’est ainsi que le conseil national au ministère de la Culture et de la Communication a qualifié le projet de la commune lors de sa candidature au label Ville d’art et d’histoire. Pour appuyer ces propos élogieux, le conseil national a remis à la ville, qui travaille sur ce projet depuis près de 18 mois, le fameux label, le 18 novembre dernier. Pour Véronique Willmann, adjointe au maire chargée de la culture, ce label «récompense une évidente conviction de la part des élus que la ville de Royan possède un atout de premier choix, à travers ses patrimoines balnéaires et maritimes, atouts indispensables dans une dynamique de revitalisation économique, touristique, environnementale et culturelle de la ville, grâce au label et aux actions qui s’y attachent».
Car, en effet, ce label n’est pas juste une classification supplémentaire pour la commune, il a été attribué en fonction d’un projet de mise en valeur et gestion du patrimoine. Comme l’a souligné Didier Quentin, le maire, lors de la présentation du dossier, «nous avons l’ardente obligation de préserver et valoriser la personnalité de Royan». Une commune dont les édifices ont subi, durant les dernières décennies, «bien des outrages et des dommages, symbolisés par la stupide destruction du casino et du Portique, ou encore par la dégradation de l’église Notre-Dame, emblématique “cathédrale de béton” pour André Malraux». Dans le courant de cette année, les premières actions liées à l’obtention de ce label vont se concrétiser. La première d’entre elles réside dans la création d’un service de promotion et de valorisation de l’architecture et du patrimoine avec un animateur et un adjoint chargé plus spécifiquement du suivi de l’inventaire. Une équipe de guides-conférenciers va également se mettre en place. En 2012 est prévue la création d’un service de conservation et de valorisation des archives municipales. A plus long terme est envisagée la révision de la zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) et son remplacement par une Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AMVAP). La réalisation la plus significative réside dans la création, d’ici 2013, d’un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) qui pourrait voir le jour au palais des congrès. Il présentera une exposition permanente didactique sur l’évolution de la ville et les principales caractéristiques de son architecture et de son patrimoine mais aussi des expositions temporaires et des conférences. Il faudra pour cela envisager la réhabilitation de l’intérieur du palais des congrès. L’obtention de ce label permet bien évidemment d’obtenir des aides du ministère de la Culture et de la Communication pour, justement, mener à terme ce type de projet. Au titre des autres actions on notera l’initiation du public jeune à l’architecture, la mise en place de cycles de formation pour les professionnels du tourisme, de l’immobilier et du bâtiment… «Nous sommes, précise Véronique Willmann, particulièrement attentifs à ce que les Royannais s’approprient ce label, grâce à l’implication des professionnels du tourisme, de l’immobilier et du bâtiment, des associations, des structures sociales ou encore à travers les projets d’établissements scolaires royannais avec lesquels nous signons des conventions.» Le financement de l’ensemble du programme d’actions est assuré par la commune avec le soutien du ministère de la Culture. Les subventions de l’Etat devraient s’élever au plus à 50% du montant global des actions engagées, sur une durée de 5 ans renouvelable.
Le 6 décembre dernier les élus royannais ont décidé d’inscrire le palais des congrès à l’Inventaire des monuments historiques. Répondant ainsi favorablement à une demande formulée par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)… en 2004. En octobre 2004, en effet, la DRAC informait la municipalité qu’un avis favorable avait été émis pour l’inscription sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du palais des congrès, à l’exception toutefois de l’extension cubique donnant sur le square Kennedy. A l’époque, la municipalité dirigée par Henri Le Gueut n’avait pas souhaité donner de suite favorable au dossier notamment parce qu’elle envisageait une réhabilitation de l’édifice. Elle craignait alors qu’un tel classement puisse avoir des conséquences sur la nature des travaux envisagés. Finalement la rénovation, jugée trop couteuse, n’a pas eu lieu. Six ans plus tard, l’avis de la DRAC étant toujours valable, les élus ont décidé de donner leur aval. Cette inscription permettra ainsi à la commune d’obtenir des subventions de la part de l’Etat lors d’éventuelles modifications sur le bâtiment. Des travaux qui auront dû recevoir au préalable l’autorisation des Bâtiments de France.
«Un projet innovant en cohérence avec la modernité de la station.» C’est ainsi que le conseil national au ministère de la Culture et de la Communication a qualifié le projet de la commune lors de sa candidature au label Ville d’art et d’histoire. Pour appuyer ces propos élogieux, le conseil national a remis à la ville, qui travaille sur ce projet depuis près de 18 mois, le fameux label, le 18 novembre dernier. Pour Véronique Willmann, adjointe au maire chargée de la culture, ce label «récompense une évidente conviction de la part des élus que la ville de Royan possède un atout de premier choix, à travers ses patrimoines balnéaires et maritimes, atouts indispensables dans une dynamique de revitalisation économique, touristique, environnementale et culturelle de la ville, grâce au label et aux actions qui s’y attachent».
Car, en effet, ce label n’est pas juste une classification supplémentaire pour la commune, il a été attribué en fonction d’un projet de mise en valeur et gestion du patrimoine. Comme l’a souligné Didier Quentin, le maire, lors de la présentation du dossier, «nous avons l’ardente obligation de préserver et valoriser la personnalité de Royan». Une commune dont les édifices ont subi, durant les dernières décennies, «bien des outrages et des dommages, symbolisés par la stupide destruction du casino et du Portique, ou encore par la dégradation de l’église Notre-Dame, emblématique “cathédrale de béton” pour André Malraux». Dans le courant de cette année, les premières actions liées à l’obtention de ce label vont se concrétiser. La première d’entre elles réside dans la création d’un service de promotion et de valorisation de l’architecture et du patrimoine avec un animateur et un adjoint chargé plus spécifiquement du suivi de l’inventaire. Une équipe de guides-conférenciers va également se mettre en place. En 2012 est prévue la création d’un service de conservation et de valorisation des archives municipales. A plus long terme est envisagée la révision de la zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) et son remplacement par une Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AMVAP). La réalisation la plus significative réside dans la création, d’ici 2013, d’un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) qui pourrait voir le jour au palais des congrès. Il présentera une exposition permanente didactique sur l’évolution de la ville et les principales caractéristiques de son architecture et de son patrimoine mais aussi des expositions temporaires et des conférences. Il faudra pour cela envisager la réhabilitation de l’intérieur du palais des congrès. L’obtention de ce label permet bien évidemment d’obtenir des aides du ministère de la Culture et de la Communication pour, justement, mener à terme ce type de projet. Au titre des autres actions on notera l’initiation du public jeune à l’architecture, la mise en place de cycles de formation pour les professionnels du tourisme, de l’immobilier et du bâtiment… «Nous sommes, précise Véronique Willmann, particulièrement attentifs à ce que les Royannais s’approprient ce label, grâce à l’implication des professionnels du tourisme, de l’immobilier et du bâtiment, des associations, des structures sociales ou encore à travers les projets d’établissements scolaires royannais avec lesquels nous signons des conventions.» Le financement de l’ensemble du programme d’actions est assuré par la commune avec le soutien du ministère de la Culture. Les subventions de l’Etat devraient s’élever au plus à 50% du montant global des actions engagées, sur une durée de 5 ans renouvelable.
Le palais des congrès inscrit à l’Inventaire
Le 6 décembre dernier les élus royannais ont décidé d’inscrire le palais des congrès à l’Inventaire des monuments historiques. Répondant ainsi favorablement à une demande formulée par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)… en 2004. En octobre 2004, en effet, la DRAC informait la municipalité qu’un avis favorable avait été émis pour l’inscription sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du palais des congrès, à l’exception toutefois de l’extension cubique donnant sur le square Kennedy. A l’époque, la municipalité dirigée par Henri Le Gueut n’avait pas souhaité donner de suite favorable au dossier notamment parce qu’elle envisageait une réhabilitation de l’édifice. Elle craignait alors qu’un tel classement puisse avoir des conséquences sur la nature des travaux envisagés. Finalement la rénovation, jugée trop couteuse, n’a pas eu lieu. Six ans plus tard, l’avis de la DRAC étant toujours valable, les élus ont décidé de donner leur aval. Cette inscription permettra ainsi à la commune d’obtenir des subventions de la part de l’Etat lors d’éventuelles modifications sur le bâtiment. Des travaux qui auront dû recevoir au préalable l’autorisation des Bâtiments de France.
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