Le futur Lido : à l’été 2017… si tout va bien !
Début mai le permis de construire du futur complexe cinématographique a été déposé en mairie. Franck Gagneux, l’initiateur du projet, espère commencer les travaux en octobre pour une ouverture souhaitée à l’été 2017
Le 2 mai, le projet de complexe cinématographique, mené par Franck Gagneux, a passé une épreuve d’envergure : la commission départementale d’aménagement commercial chargée de valider le projet. Et ce qui aurait dû être une formalité s’est révélé plus délicat, voire révélateur des tensions politiques «dont personne n’ignore l’existence entre Jean-Pierre Tallieu, le président de la CARA, et Didier Quentin, le maire de Royan», commente Franck Gagneux. Alors même que le vote n’est pas public, dès le lendemain, il a été dit que Jean-Pierre Tallieu avait donné un avis défavorable, tout comme Jean-Marc Bouffard, le maire de Saint-Georges-de-Didonne. Sur les sept personnes qui composent la commission, trois ont donné un avis défavorable alors même que l’ensemble des membres ont émis des réserves. Des positions que n’explique pas Franck Gagneux. «Comment peut-on être contre un tel projet ? Nous avons ici un bassin de population très important auquel nous proposons des cinémas médiocres, même si c’est moi qui les exploite, même si j’ai réalisé un grand nombre de travaux et de mises aux normes ces dernières années. On ne peut pas ignorer qu’ils ont été construits dans les années 50 et qu’ils ne respectent plus aujourd’hui toutes les normes et ne correspondent plus aux attentes du public. Il n’y a pas de raisons valables d’être contre.»
Même si le couperet est passé tout près, aujourd’hui la CDAC est validée… enfin elle le sera d’ici la fin du mois de juin lorsque la période du recours aux tiers sera terminée. Parallèlement, le permis de construire a été déposé au début du mois de mai et est à l’instruction. «Le projet est extrêmement compliqué avec des contraintes architecturales, de sécurité mais aussi le respect du plan local d’urbanisme…Cependant, notre objectif reste le même à savoir un commencement des travaux à l’automne pour une ouverture à l’été 2017.»
La salle en extérieur, plutôt en 2018
Pour tenir ces délais serrés, Franck Gagneux a préféré reporter le projet de cinéma extérieur. «Il ne s’agit pas d’une remise en question mais d’un report de cette idée d’utiliser les gradins du vélodrome pour le cinéma extérieur. Les travaux du complexe sont très importants. Ils sont un peu calqués sur l’architecture des années 50 avec cette forme ovoïde, comme beaucoup de bâtis à Royan. Notre objectif est d’ouvrir au plus vite pour offrir un complexe de qualité au public. La salle en extérieur nous aurait freiné dans notre élan car elle nécéssite des études complémentaires en matière, notamment, de sécurité. Or, nous ne voulons pas perdre de temps.» Ainsi donc une fois que les autres salles seront ouvertes, le propriétaire aura alors une année devant lui pour réfléchir à l’éventualité d’un cinéma en extérieur d’ici l’été 2018. «Nous étudions l’idée de poser l’écran extérieur sur le mur du cinéma mais actuellement il n’y a pas de mur et juste sur un plan, c’est compliqué à appréhender.»