L’entretien des trottoirs laisse à désirer
La mairie rappelle que le nettoyage des trottoirs incombe aux riverains, autour de leur habitation, depuis un arrêté municipal daté de mars 2017. Une habitude à prendre loin d’être entrée dans les mœurs. En particulier pour le désherbage.
«L’Etat nous interdit l’utilisation d’herbicides. Les agents de la commune ne peuvent plus désherber. Ou alors à quel prix ? Ça prendrait tellement de temps, explique la maire de Vaux. La solution, c’est de demander à chacun de faire un petit effort, trois fois dans l’année. Ce sont des petits gestes faciles, comme le tri sélectif. Les gens râlent mais on ne demande pas la lune. Moi-même, je le fais à l’aide d’un chalumeau ou directement à la main.»
Aucune sanction envisagée
L’arrêté municipal pris en mars 2007 stipule expressément que «le désherbage mais aussi le démoussage doivent être réalisés par tous moyens à l’exception de l’usage de produits phytosanitaires et phytopharmaceutiques, strictement interdits, ainsi que les produits non homologués tels que le vinaigre, le sel.» Mais ne se limite pas qu’au désherbage. «En toutes saisons, les propriétaires (ou syndics de propriété) ou locataires sont tenus de balayer les fleurs, feuilles, fruits tombés sur les trottoirs ou banquettes jusqu’au caniveau en veillant à ne pas obstruer les regards d’eaux pluviales», stipule aussi le texte.
Ces dispositions, prises par un nombre important de communes en France, n’entraînent pas de sanctions financières en cas de non-respect. Danièle Carrère, consciente des difficultés rencontrées notamment par les personnes les plus dépendantes pour entretenir les abords de leurs habitations, espère simplement une prise de conscience collective. «Il en va de l’image de la station et de son charme», souligne l’élue qui incite à «l’entraide entre voisins».
Photo © Mairie de Vaux-sur-Mer