Saint-Georges-de-Didonne - N°151 - Décembre/Janvier 2017

Les pins du rond-point des Fleurs seront abattus

Une pétition circule actuellement dans la commune pour demander au maire de ne pas faire abattre quatre pins situés à côté du rond-point des Fleurs. Fort d’une expertise révélant leur dangerosité, le maire assure qu’ils seront abattus d’ici la fin de l’année.

«Mais, moi aussi je suis contre l’abattage de ces pins. J’aurais pu signer la pétition qui circule… mais j’ai aussi à assurer la sécurité de mes concitoyens», assure Jean-Marc Bouffard, le maire, qui doit faire face à la colère d’habitants qui ne veulent pas voir les pins disparaître. En effet, le boulevard Frenal est actuellement en travaux et le chantier nécessite de revoir l’aménagement du rond-point des Fleurs. Quatre pins de large envergure et très hauts sont présents dans des îlots, dans ce carrefour. «Ces arbres ont été plantés à la fin des années 60 et sont sains. Ils ne sont certes pas malades mais leurs racines sont dangereuses car elles soulèvent la chaussée. Cela pose un réel problème de sécurité d’où notre volonté de refaire la chaussée et donc de les abattre.» Une décision qui n’a pas plu à un certain nombre d’habitants qui font actuellement circuler une pétition contre cette décision. «J’ai mandaté une expertise par un bureau d’études pour savoir si les pins pouvaient être maintenus à leur place. Or, les conclusions sont sans appel : les caractéristiques du chantier en cours ne permettent pas d’envisager le maintien des arbres. Il n’est pas possible de les conserver, d’une part parce que leur système racinaire est dangereux mais aussi parce que les travaux en cours pourraient altérer les racines et donc les fragiliser.»

Les pins seront donc abattus d’ici la fin de l’année. Parallèlement un architecte-paysagiste va travailler sur un projet d’aménagement de ce rond-point. «Les différentes esquisses seront soumises à l’approbation des habitants du quartier. Nous aurons toute liberté pour aménager l’endroit… mais sans pins parasol bien sur.»

Cette histoire n’est pas sans rappeler un précédent en matière d’abattage d’arbres. Ainsi, lors de la présentation du projet d’aménagement du front de mer, en 2010, Jean-Marc Bouffard, alors élu de l’opposition, avait fustigé la volonté de la municipalité en place d’abattre les mûriers présents sur le front de mer. «Oui, cette opposition était certainement une bêtise, admet aujourd’hui le maire. Mais, en fait, c’était surtout le prix du chantier qui m’avait fait m’opposer à cet abattage.»

 

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