Parc éolien marin au large d’Oléron / Brèves
Quelques jours avant l’annonce du ministère de l’Environnement concernant la participation de l’île d’Oléron au 3e appel d’offres pour la création d’un parc éolien marin au large de La Cotinière, l’association Demain, Les Mathes a organisé une conférence-débat sur le thème «Un parc éolien près d’Oléron ? Enjeux et risques environnementaux». L’association souligne que «les habitants de la presqu’île d’Arvert sont concernés par ce parc éolien parce qu’il serait quasiment à égale distance de la côte oléronaise et de l’extrémité de la presqu’île. Selon une hypothèse d’étude de RTE, le raccordement optimum du parc éolien au réseau très haute tension national pourrait se faire via une station d’atterrage située sur la Côte sauvage puis des lignes très haute tension qui traverseraient la presqu’île jusqu’aux alentours de Saintes.» De plus, l’Agence des aires marines protégées, dans une note technique adressée au préfet en juillet 2015, soulignait que l’implantation d’un parc éolien off-shore au large de l’île d’Oléron «compte tenu des enjeux en présence n’apparaît pas appropriée.»
Animations culturelles
Du fait du transfert de la compétence Promotion du tourisme à partir du 1er janvier prochain à la communauté d’agglomération Royan Atlantique, la municipalité va prendre en charge l’animation culturelle et de loisirs liée à la fréquentation touristique de la commune, jusqu’alors assurée par l’office de tourisme communal. C’est pourquoi la commune va créer un service en charge de ces animations culturelles. «Ce service sera dorénavant intégré à la commune. Trois agents seront embauchés pour le gérer. Ils auront également en charge la gestion de la salle multi-loisirs.»
Programme local de l’habitat
Les élus ont donné un avis favorable au programme local de l’habitat approuvé par la communauté d’agglomération Royan Atlantique. Il fixe les différentes préconisations pour le programme de constructions par commune. La commune doit ainsi construire environ 44 logements nouveaux par an (la moyenne des 10 dernières années est de 51 logements par an) et poursuivre le développement du parc locatif aidé (public et privé). La commune devra veiller à limiter le développement des résidences secondaires.