Royan - N°108 - Septembre/Octobre 2010
SNSM, le canot de sauvetage à terre
Victime d'une
avarie de moteur, la vedette de la station de sauvetage en mer est
en panne. Un nouveau bateau est attendu en 2011.
Le comble pour un canot de sauvetage en mer est de tomber en panne. Malheureusement, c’est ce qui arrive à la vedette Amiral de Castelbajac de la station de sauvetage en mer de Royan et de la Côte de Beauté (SNSM), à quai depuis le début du mois d’août. «Notre vedette, de 13,50 mètres, explique Pierre Becker, responsable de la section royannaise, est âgée de 20 ans. Elle doit être remplacée d’ici la fin de l’année prochaine, mais son moteur a fini par lâcher. Le devis de réparation est estimé entre 40 000 € et 50 000 €… mais j’espère me tromper et qu’au final ce sera moins. C’est évident, plus les bateaux sont vieux plus ils coûtent cher en réparation. Le coup est d’autant plus dur que cette panne intervient en pleine saison.» Une période où les vacanciers et les plaisanciers surtout sont nombreux. «Les fournisseurs, eux, sont également en vacances d’où des problèmes pour la livraison des pièces. En les attendant, nous essayons d’avancer le chantier en démontant, par exemple, le moteur défectueux.»
Le nouveau bateau qui ne peut, pour des raisons financières, arriver plus tôt est estimé à 800 000 €. «Nous avons fait des demandes de subventions auprès de l’Etat, de la Région et du Département. La part à la charge de la station est estimée à 200 000 €. Un bateau a une durée de vie de 20 ans, nous allons donc mettre 10 000 € chaque année sur un compte spécial pour le financer.»
En attendant, la vedette défectueuse devrait être de nouveau opérationnelle d’ici la fin septembre. Si la station va obtenir des subventions pour en financer une partie, elle compte aussi sur les dons du public qui constituent, chaque année, une large partie de son budget de fonctionnement.
Si la vedette est à terre, la SNSM reste bien évidemment toujours opérationnelle et disponible pour les secours en mer. Notamment parce qu’elle dispose d’un pneumatique de 6,50 mètres mais aussi parce que la solidarité entre les différentes stations est totale. «Nos collègues de Port Médoc disposent d’un canot tout temps. Ils nous ont proposé leur aide pour les sauvetages en mer qu’ils assureront donc à notre place.»
SNSM de Royan et de la Côte de Beauté, 10 rue de la Tartane. Tél. 05 46 38 75 79
Photo : SNSM Royan
La station de sauvetage en mer de Royan et de la Côte de Beauté compte 38 bénévoles dont une femme. En 2009, ils sont intervenus 85 fois en mer dont 62 sauvetages en mer pour assister 60 bateaux et secourir 111 personnes. En dehors de cette première et principale mission, les activités de la SNSM sont diverses. Ainsi, en 2009, elle a procédé, six fois, à l’immersion de cendres au large. «Si le sauvetage des vies humaines en mer est totalement gratuit, explique Pierre Becker, le remorquage de bateaux et la dispersion des cendres sont payants.» Les bénévoles ont aussi procédé à des entraînements obligatoires avec les hélicoptères de la sécurité civile et à une dizaine d’assistances à plongée. «Notre dernière mission, reprend Pierre Becker, est la sortie en mer pour des actions de relations publiques. Il s’agit notamment des assistances lors des feux d’artifice, des régates, des immersions de couronnes à la mémoire des marins disparus… Ces sorties sont gratuites notamment parce que nous recevons des subventions de la part des mairies. Il s’agit d’un juste retour des choses.» Parmi ces sorties ne sont pas comptabilisés les entraînements en mer, deux à trois fois par semaine, pour former les nouveaux bénévoles ou poursuivre le perfectionnement des anciens.
Le comble pour un canot de sauvetage en mer est de tomber en panne. Malheureusement, c’est ce qui arrive à la vedette Amiral de Castelbajac de la station de sauvetage en mer de Royan et de la Côte de Beauté (SNSM), à quai depuis le début du mois d’août. «Notre vedette, de 13,50 mètres, explique Pierre Becker, responsable de la section royannaise, est âgée de 20 ans. Elle doit être remplacée d’ici la fin de l’année prochaine, mais son moteur a fini par lâcher. Le devis de réparation est estimé entre 40 000 € et 50 000 €… mais j’espère me tromper et qu’au final ce sera moins. C’est évident, plus les bateaux sont vieux plus ils coûtent cher en réparation. Le coup est d’autant plus dur que cette panne intervient en pleine saison.» Une période où les vacanciers et les plaisanciers surtout sont nombreux. «Les fournisseurs, eux, sont également en vacances d’où des problèmes pour la livraison des pièces. En les attendant, nous essayons d’avancer le chantier en démontant, par exemple, le moteur défectueux.»
Le nouveau bateau qui ne peut, pour des raisons financières, arriver plus tôt est estimé à 800 000 €. «Nous avons fait des demandes de subventions auprès de l’Etat, de la Région et du Département. La part à la charge de la station est estimée à 200 000 €. Un bateau a une durée de vie de 20 ans, nous allons donc mettre 10 000 € chaque année sur un compte spécial pour le financer.»
En attendant, la vedette défectueuse devrait être de nouveau opérationnelle d’ici la fin septembre. Si la station va obtenir des subventions pour en financer une partie, elle compte aussi sur les dons du public qui constituent, chaque année, une large partie de son budget de fonctionnement.
Si la vedette est à terre, la SNSM reste bien évidemment toujours opérationnelle et disponible pour les secours en mer. Notamment parce qu’elle dispose d’un pneumatique de 6,50 mètres mais aussi parce que la solidarité entre les différentes stations est totale. «Nos collègues de Port Médoc disposent d’un canot tout temps. Ils nous ont proposé leur aide pour les sauvetages en mer qu’ils assureront donc à notre place.»
SNSM de Royan et de la Côte de Beauté, 10 rue de la Tartane. Tél. 05 46 38 75 79
Photo : SNSM Royan
Sauver, première misssion
La station de sauvetage en mer de Royan et de la Côte de Beauté compte 38 bénévoles dont une femme. En 2009, ils sont intervenus 85 fois en mer dont 62 sauvetages en mer pour assister 60 bateaux et secourir 111 personnes. En dehors de cette première et principale mission, les activités de la SNSM sont diverses. Ainsi, en 2009, elle a procédé, six fois, à l’immersion de cendres au large. «Si le sauvetage des vies humaines en mer est totalement gratuit, explique Pierre Becker, le remorquage de bateaux et la dispersion des cendres sont payants.» Les bénévoles ont aussi procédé à des entraînements obligatoires avec les hélicoptères de la sécurité civile et à une dizaine d’assistances à plongée. «Notre dernière mission, reprend Pierre Becker, est la sortie en mer pour des actions de relations publiques. Il s’agit notamment des assistances lors des feux d’artifice, des régates, des immersions de couronnes à la mémoire des marins disparus… Ces sorties sont gratuites notamment parce que nous recevons des subventions de la part des mairies. Il s’agit d’un juste retour des choses.» Parmi ces sorties ne sont pas comptabilisés les entraînements en mer, deux à trois fois par semaine, pour former les nouveaux bénévoles ou poursuivre le perfectionnement des anciens.
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Courrier des lecteurs
L’association Les Contribuables royannais nous a fait parvenir un courrier s’interrogeant sur les actions de la communauté d’agglomération Royan Atlantique pour réduire ses dépenses.