Les Mathes-La Palmyre - N°142 - Juin/Juillet 2016

Zoo de La Palmyre : 50 ans d’une histoire de famille

Ouvert en juin 1966 par Claude Caillé, le zoo de La Palmyre fête cette année ses 50 ans. Le fils Patrick et le petit-fils Pierre sont aujourd’hui aux commandes.

Une institution ! C’est ce qu’est le zoo ouvert en juin 1966. Il s’étend alors sur 2,5 hectares et présente 160 animaux. Une institution mais aussi et surtout une belle histoire de famille. Claude et Irène Caillé ont créé ce lieu emblématique. Leur fils Patrick est depuis plusieurs années maintenant aux manettes. Depuis l’année dernière, Pierre, le fils de Patrick, est assistant de direction alors que sa fille Malaury est en stage dans ce zoo résolument familial. 

Lors de sa création quatre personnes épaulent le charismatique couple Caillé qui accueille des animaux pas forcément très exotiques. On trouve alors des daims, des cerfs… Le succès est immédiat et près de 130 000 visiteurs franchissent le seuil du parc idéalement situé près de la plage et d’une route très fréquentée. 

Au fur et à mesure des années, les animaux arrivent de plus en plus nombreux, notamment en 1974, les premiers gorilles, Natacha, Annette et Martha. Le parc s’étend également. Aujourd’hui, il fait 18 hectares et les projets d’agrandissement ne sont plus à l’ordre du jour. «L’extension n’est pas possible et pas forcément envisageable et judicieuse, souligne Florence Perroux, responsable communication. Actuellement, la visite fait près de quatre kilomètres et prend une bonne demi-journée. Agrandir encore cela signifie plus de stationnement, mais aussi augmenter la durée de la visite pour notre clientèle qui est parfois vieillissante, ou très jeune.» Depuis son ouverture, les nouveautés ont jalonné l’histoire du parc qui offre à voir aujourd’hui 1 600 animaux représentant 115 espèces, avec notamment une très belle collection de primates. Un zoo plutôt généraliste qui a donc multiplié les étapes importantes telles que la construction de l’enclos des girafes en 1975. En 1980, c’est la construction de la singerie, puis quatre ans plus tard ce sera le rocher des flamands roses qui accueillent les visiteurs — plus de 700 000 aujourd’hui. En 1988, les hippopotames ont leur enclos alors qu’il faudra attendre 1996 pour la construction du vivarium et du bassin des ours polaires. En 2007, des travaux d’envergure sont menés avec la création de l’espace grands singes sur une zone encore non aménagée du parc. Cette année, les travaux reprennent avec l’agrandissement de l’enclos des éléphants. «Notre volonté, commente Malaury, est de continuer sur notre lancée. Nous sommes plus maintenant dans une perspective d’aménagement des enclos, tel le nouveau bâtiment pour accueillir notre mâle éléphant. Nos nouvelles constructions sont plus aérées, plus modernes, il y a plus de bois. Nous voulons sortir du tout grillage et limiter les enclos pour permettre aux visiteurs de voir évoluer les animaux plus facilement.» Le zoo égrène ainsi son histoire avec de belles anecdotes qui sont souvent associées aux naissances. Actuellement, le parc enregistre près de 250 naissances par an. Une des plus marquantes reste celle, en 2012, d’une femelle rhinocéros blanc. «C’est une expérience assez rare, confirme Florence Perroux, d’autant que nous n’y croyions plus. La femelle a été baptisée Renette en hommage à la maman de Patrick Caillé, dont c’était le surnom.»

D’autres événements sont beaucoup moins heureux tels que l’incendie de 1976 et la tempête Xynthia. La tempête bien préparée en amont n’a finalement occasionné que du stress pendant les rafales. Aucun animal n’a été blessé ou s’est enfui. L’incendie a montré, lui, une belle solidarité avec les gens du coin qui ont aidé à l’évacuation des animaux. L’année 2011, quant à elle, fut particulièrement éprouvante avec les décès à six mois d’intervalle des deux fondateurs du zoo, Irène et Claude. Mais l’épopée continue plus que jamais avec une fréquentation qui se maintient et d’importants programmes de conservation mis en place par le zoo depuis de nombreuses années. Pour marquer ce demi-siècle, des photos seront installées dans le parc pour montrer son évolution.

Photo : Claude Caillé et des gorilles (DR)

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