Sommaire du journal N°176 - Février/Mars 2022
Chers lecteurs,
Les débats publics sur le projet d’éoliennes en mer au large de l’île d’Oléron, ont été houleuses et ont enregistré de nombreuses oppositions.Le ministère de la Transition écologique, porteur du projet, n’est pas sourd et vient de revoir sa copie en décidant d’agrandir la zone du parc éolien plus au large de l’île « pouvant aller jusqu’à 30 km des côtes en évitant un secteur à fort enjeu halieutique ».Car c’est bien sur le plan halieutique que se pose le principal obstacle et la plupart des élus sont d’accord avec Michel Parent, le président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron, quand il affirme que « si les pêcheurs ne sont pas sécurisés dans l’avenir de leur profession, on ne pourra pas cautionner le parc éolien en mer ». La Commission nationale du débat public qui, rappelons-le, est un organisme indépendant, a pris acte de cette nouvelle donne et a décidé de prolonger les réunions de débats jusqu’au 22 février au cours desquelles on enregistrera peut-être des opinions favorables. Il y en aura au moins une, celle de la municipalité de La Tremblade qui, pourtant touchée, en principe, par l’atterrage de l’électricité produite sur le territoire de sa commune, s’est prononcée en faveur du parc éolien avec des conditions comme, par exemple, l’interdiction de couper des arbres en forêt de la Coubre et d’installer des centrales à béton et en exigeant que les éoliennes soient le plus loin possible de la côte. Les élus trembladais n’oublient pas qu’une partie de la redevance, évaluée au total à 18 millions d’euros, pourrait revenir à leur commune...
Claude Fouchier