Sommaire du journal N°181 - Décembre/Janvier 2022

Chers lecteurs,

Une dizaine de recours gracieux contre le projet d’éoliennes en mer au large de l’île d’Oléron s’ajoutent à celui de Christophe Sueur, maire de Saint-Pierre-d’Oléron et conseiller départemental, opposant résolu au projet. Christophe Sueur était le suppléant de Didier Quentin aux dernières législatives qui a été battu par le Royanais Christophe Plassard, nouveau député d’Oléron et partisan du projet. En politique les choses ne sont jamais simples...

Ces recours, en tout cas, ont laissé de marbre les maîtres d’ouvrage du projet, le ministère de la Transition écologique et RTE, opérateur du transport de l’électricité des éoliennes à la terre ferme, que le préfet de Charente-Maritime a réunis, le 18 octobre, en lançant la suite de la procédure dont on pourra suivre les détails grâce à la commission du débat public et à la consultation du projet, qu’il faut appeler dorénavant « Sud Atlantique » pour le déconnecter d’Oléron, sur le site eoliennesenmer.fr.

L’impact de l’atterrage sur la Côte Sauvage, sur la commune de La Tremblade, avait inquiété les élus de la Côte de Beauté, à l’exception de ceux de La Tremblade qui, entrevoyant de fortes retombées financières, avaient voté pour le projet. Il semble aujourdhui avéré que l’atterrage se situera plus au nord vers La Rochelle pour aller sur la terre ferme jusque, sans doute, au poste de Préguillac au sud de Saintes.

En attendant, le port de La Rochelle se positionne sur la manutention des éoliennes, posées ou flottantes, en ayant démontré ses capacités de manutention des lourds éléments de construction du parc éolien de Saint-Nazaire récemment inauguré par le président de la République.

On n’en est pas là. La fin du chantier du projet Sud Atlantique, éoliennes et raccordement, n’est prévue qu’après 2030. S’il aboutit... 

Claude Fouchier

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