Sommaire du journal N°30 - Septembre/Octobre 1997
Chers lecteurs,
L'opération "Ville-Vie-Vacances", qui consiste, l'été, à envoyer en vacances des milliers de jeunes des banlieues des grandes villes avait été lancée, l'an dernier, avec une précipitation et un manque de moyens tels qu'elle ne pouvait que mal se dérouler. On n'a pas, semble-t-i1, trouvé davantage de moyens cette année, et de très nombreux jeunes ont envahi les plages et les campings du littoral. Et il y a eu des incidents sur la Côte de Beauté comme ailleurs, à Saint-Palais notamment. Les élus du littoral ont bien conscience qu'il faut trouver des exutoires à l'enfermement des jeunes dans les ghetlos urbains. Mais ils n'entendent pas, pour autant, en être les victimes. Il faut donc impérativement que les moyens nécessaires soient dégagés en hébergement et surtout en encadrement. Ce qui est paradoxal, c'est qu'un peu partout sur le littoral français, les "colos" disparaissent. Leurs propriétaires ou leurs gestionnaires étaient très souvent des communes de banlieues qui avaient choisi d'envoyer à la mer leurs jeunes citoyens et avaient acheté ou loué des emplacements, la plupart du temps, exceptionnels. Mais les colonies de vacances ne sont plus à la mode, pas plus que les internats dans les collèges ou les lycées. Ces lieux d'encadrement -qui se bornent pourtant aux loisirs et à l'instruction - sont considérés par les jeunes comme des lieux d'internement. La démission des parents aidant, on arrive à ce paradoxe: on abandonne ces structures d'accueil au moment où l'on en aurait le plus besoin.
L'opération "Ville-Vie-Vacances", qui consiste, l'été, à envoyer en vacances des milliers de jeunes des banlieues des grandes villes avait été lancée, l'an dernier, avec une précipitation et un manque de moyens tels qu'elle ne pouvait que mal se dérouler. On n'a pas, semble-t-i1, trouvé davantage de moyens cette année, et de très nombreux jeunes ont envahi les plages et les campings du littoral. Et il y a eu des incidents sur la Côte de Beauté comme ailleurs, à Saint-Palais notamment. Les élus du littoral ont bien conscience qu'il faut trouver des exutoires à l'enfermement des jeunes dans les ghetlos urbains. Mais ils n'entendent pas, pour autant, en être les victimes. Il faut donc impérativement que les moyens nécessaires soient dégagés en hébergement et surtout en encadrement. Ce qui est paradoxal, c'est qu'un peu partout sur le littoral français, les "colos" disparaissent. Leurs propriétaires ou leurs gestionnaires étaient très souvent des communes de banlieues qui avaient choisi d'envoyer à la mer leurs jeunes citoyens et avaient acheté ou loué des emplacements, la plupart du temps, exceptionnels. Mais les colonies de vacances ne sont plus à la mode, pas plus que les internats dans les collèges ou les lycées. Ces lieux d'encadrement -qui se bornent pourtant aux loisirs et à l'instruction - sont considérés par les jeunes comme des lieux d'internement. La démission des parents aidant, on arrive à ce paradoxe: on abandonne ces structures d'accueil au moment où l'on en aurait le plus besoin.
La Côte de Beauté
- Un procès de trop
- Une nouvelle piste cyclable dans la forêt ?
- Plus de baigneurs sur la côte Sauvage
- Juillet en demi-teinte, août excellent
- Echos de l'été 1997
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
- La rue de Verdun aménagée
- Avis favorable pour le Pos
- Les campeurs à la rue
- Garder quatre étoiles
- L'église en danger
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
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Commentaires
Courrier des lecteurs
Françoise Brouard, maire sortant de Saint-Georges-de-Didonne et conseillère municipale pour la liste d’opposition «Aujourd’hui et demain», nous a fait parvenir un courrier concernant l’interview donnée par Jean-Marc Bouffard, le maire.