Sommaire du journal N°36 - Septembre/Octobre 1998
Chers lecteurs,
L'administration a le don d'inventer des sigles. En voici un – qu'on n'est pas obligé de se mettre dans la tête – mais qui est redoutable aussi bien dans sa forme que par ce qu'il recouvre : le PPRN, le Plan de prévention des risques naturels.
Sensé prévoir les dégâts, il commence à en faire... C'est ainsi qu'à La Palmyre, si l'on suit l'administration, le futur plan d'occupation des sols devra rayer d'un trait de plume quelques centaines d'emplacements de camping, parce qu'ils sont situés dans un secteur à risque de feux de forêt.
Mais le plus cocasse – bien que cela ne fasse rire personne – concerne Saint-Palais : le préfet vient de refuser le projet de la Maison des dunes – pourtant élaboré par l'Office national des forêts et dont l'un des objectifs était de sensibiliser le public à la protection de la forêt – en raison de«risque d'incendie très fort».
Ailleurs, le PPRN prévoit des zones qui peuvent être inondables... dans le cas d'un raz-de-marée. Il est vrai qu'il y en a eu un à Royan, en 1924.
Mais comment prévoir ce qui est imprévisible ? Soyez pourtant certains que l'administration s'en préoccupe ! Demain, peut-être, interdira-t-elle de planter des arbres parce qu'un orage peut les abattre et tuer quelqu'un. Cela arrive tous les étés. Et de construire un escalier parce qu'on peut y faire une chute mortelle, cela arrive presque tous les jours...
J'exagère à peine. La raison en est que le progrès des sciences et techniques est tel que beaucoup pensent que l'on peut tout prévoir, qu'il n'y a pas de fatalité, que tout est maîtrisable.
Cette vision totalement irréaliste est ancrée dans les esprits au point que, lorsqu'il arrive une catastrophe, on cherche immédiatement des responsables que la Justice, sous la pression, transforme bien souvent en coupables. L'administration le sait et elle "ouvre le parapluie", au maximum.
Mais, à ce train-là, le frein aux inititatives est tel qu'on ne fait plus rien.
Espérons que, dans les cas que nous avons évoqués, des solutions pourront être trouvées dans la sérénité.
L'administration a le don d'inventer des sigles. En voici un – qu'on n'est pas obligé de se mettre dans la tête – mais qui est redoutable aussi bien dans sa forme que par ce qu'il recouvre : le PPRN, le Plan de prévention des risques naturels.
Sensé prévoir les dégâts, il commence à en faire... C'est ainsi qu'à La Palmyre, si l'on suit l'administration, le futur plan d'occupation des sols devra rayer d'un trait de plume quelques centaines d'emplacements de camping, parce qu'ils sont situés dans un secteur à risque de feux de forêt.
Mais le plus cocasse – bien que cela ne fasse rire personne – concerne Saint-Palais : le préfet vient de refuser le projet de la Maison des dunes – pourtant élaboré par l'Office national des forêts et dont l'un des objectifs était de sensibiliser le public à la protection de la forêt – en raison de«risque d'incendie très fort».
Ailleurs, le PPRN prévoit des zones qui peuvent être inondables... dans le cas d'un raz-de-marée. Il est vrai qu'il y en a eu un à Royan, en 1924.
Mais comment prévoir ce qui est imprévisible ? Soyez pourtant certains que l'administration s'en préoccupe ! Demain, peut-être, interdira-t-elle de planter des arbres parce qu'un orage peut les abattre et tuer quelqu'un. Cela arrive tous les étés. Et de construire un escalier parce qu'on peut y faire une chute mortelle, cela arrive presque tous les jours...
J'exagère à peine. La raison en est que le progrès des sciences et techniques est tel que beaucoup pensent que l'on peut tout prévoir, qu'il n'y a pas de fatalité, que tout est maîtrisable.
Cette vision totalement irréaliste est ancrée dans les esprits au point que, lorsqu'il arrive une catastrophe, on cherche immédiatement des responsables que la Justice, sous la pression, transforme bien souvent en coupables. L'administration le sait et elle "ouvre le parapluie", au maximum.
Mais, à ce train-là, le frein aux inititatives est tel qu'on ne fait plus rien.
Espérons que, dans les cas que nous avons évoqués, des solutions pourront être trouvées dans la sérénité.
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