Sommaire du journal N°38 - Janvier/Février 1999
Chers lecteurs,
Dans bien des domaines, le passage aux normes européennes ne se fait pas sans frais et la facture est d'autant plus douloureuse qu'on a tardé à prendre des décisions. L'augmentation, soudaine et importante, de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères du Pays royannais en est un exemple. On aurait pu l'étaler dans le temps : on savait, de toute façon, qu'il était inéluctable d'imposer, avant 2002, le tri sélectif. Et ceci pour une meilleure valorisation des déchets et une incinération moins polluante, ce qui est, somme toute, souhaitable si l'on veut laisser à nos descendants un univers à peu près propre.
C'est un défaut bien français : on attend toujours le dernier moment pour agir. Cela vient peut-être de notre vieux fonds de culture paysanne où la lenteur de la décision est justifiée par une hypothétique profondeur d'esprit. Cette prétendue sagesse, illustrée par la célèbre formule «il faut laisser du temps au temps» nous a ainsi fait perdre au moins 30 ans dans le sauvetage de l'esturgeon de l'estuaire en ne prenant pas, en temps utile, les mesures de protection qui n'auraient pas coûté cher et auraient permis de le voir revenir, dès aujourd'hui, dans les eaux de la Gironde.
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 1999.
Dans bien des domaines, le passage aux normes européennes ne se fait pas sans frais et la facture est d'autant plus douloureuse qu'on a tardé à prendre des décisions. L'augmentation, soudaine et importante, de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères du Pays royannais en est un exemple. On aurait pu l'étaler dans le temps : on savait, de toute façon, qu'il était inéluctable d'imposer, avant 2002, le tri sélectif. Et ceci pour une meilleure valorisation des déchets et une incinération moins polluante, ce qui est, somme toute, souhaitable si l'on veut laisser à nos descendants un univers à peu près propre.
C'est un défaut bien français : on attend toujours le dernier moment pour agir. Cela vient peut-être de notre vieux fonds de culture paysanne où la lenteur de la décision est justifiée par une hypothétique profondeur d'esprit. Cette prétendue sagesse, illustrée par la célèbre formule «il faut laisser du temps au temps» nous a ainsi fait perdre au moins 30 ans dans le sauvetage de l'esturgeon de l'estuaire en ne prenant pas, en temps utile, les mesures de protection qui n'auraient pas coûté cher et auraient permis de le voir revenir, dès aujourd'hui, dans les eaux de la Gironde.
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 1999.
La Côte de Beauté
- Ordures ménagères : la facture augmente
- Les pilotes de l’estuaire (suite et fin)
- La future rocade de Royan à Meschers
- Immobilier : Pontaillac, des villas, toujours des villas
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
- La Grande Conche réensablée en avril
- Shopping, luge et patinage
- Champlain squatté et dévasté
- On a volé les cigognes !
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
- Trente logements à la villa Ramuntcho
- Pistes cyclables : le dernier tronçon entre Saint-Palais et Ronce au printemps
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Patrimoine
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