Sommaire du journal N°40 - Juin/Juillet 1999
Chers lecteurs,
Le professeur André Klingebiel, géologue bordelais de réputation mondiale, nous disait un jour : «Quand vous êtes sur une plage et que la marée monte, vous reculez. Il faut faire la même chose en matière d'urbanisme... On n'arrête pas l'océan... Il faut comprendre aussi qu'il n'y a plage que s'il y a des mouvements de sable. C'est un système sédimentaire vivant. Fixer une plage, c'est la tuer. C'est difficile à admettre car on pense : "La plage est là, elle doit y rester"...»
Ces vérités ne sont pas simples à entendre quand on habite un littoral habité et qu'on aime un paysage que l'on voudrait voir immuable. Alors pour protéger les ports, les maisons du bord de mer, pour garder des plages, il faut, sans arrêt, lutter contre l'océan, en sachant que lorsqu'on enroche ou bétonne quelque part, l'océan creuse de part et d'autre des ouvrages. Cela coûte obligatoirement des fortunes. Mais c'est le prix à payer pour conserver aussi l'économie du tourisme. Le réensablement de la Grande Conche en est un exemple. Il faudra bien évidemment recommencer dans quelques années car, dans ce cas précis, il faut compter aussi sur les caprices de l'estuaire.
Comment faire autrement ? C'est un travail de Sisyphe auquel on est condamné.
Cela dit, autant améliorer ce qui est bétonné ou enroché et, de ce point de vue, la promenade de Nauzan est une réussite. On regrette seulement les jardinières mais peut-être les fleurs réapparaîtront-elles à la saison...
Et puisque, grâce à ces protections contre la mer, on peut se promener le long de l'océan à pied ou à vélo, en toute sécurité – quoique la piste cyclable sur la Grande Côte se soit effondrée ! –, espérons que Royan saura mettre en place un réseau de pistes cyclables qui prolongera celles des communes voisines.
Robert Jono, le maire des Mathes-La Palmyre, nous disait constater que de plus en plus de résidents secondaires et de touristes viennent, hors saison, tout simplement pour faire du vélo en forêt et au bord de la mer.
Le professeur André Klingebiel, géologue bordelais de réputation mondiale, nous disait un jour : «Quand vous êtes sur une plage et que la marée monte, vous reculez. Il faut faire la même chose en matière d'urbanisme... On n'arrête pas l'océan... Il faut comprendre aussi qu'il n'y a plage que s'il y a des mouvements de sable. C'est un système sédimentaire vivant. Fixer une plage, c'est la tuer. C'est difficile à admettre car on pense : "La plage est là, elle doit y rester"...»
Ces vérités ne sont pas simples à entendre quand on habite un littoral habité et qu'on aime un paysage que l'on voudrait voir immuable. Alors pour protéger les ports, les maisons du bord de mer, pour garder des plages, il faut, sans arrêt, lutter contre l'océan, en sachant que lorsqu'on enroche ou bétonne quelque part, l'océan creuse de part et d'autre des ouvrages. Cela coûte obligatoirement des fortunes. Mais c'est le prix à payer pour conserver aussi l'économie du tourisme. Le réensablement de la Grande Conche en est un exemple. Il faudra bien évidemment recommencer dans quelques années car, dans ce cas précis, il faut compter aussi sur les caprices de l'estuaire.
Comment faire autrement ? C'est un travail de Sisyphe auquel on est condamné.
Cela dit, autant améliorer ce qui est bétonné ou enroché et, de ce point de vue, la promenade de Nauzan est une réussite. On regrette seulement les jardinières mais peut-être les fleurs réapparaîtront-elles à la saison...
Et puisque, grâce à ces protections contre la mer, on peut se promener le long de l'océan à pied ou à vélo, en toute sécurité – quoique la piste cyclable sur la Grande Côte se soit effondrée ! –, espérons que Royan saura mettre en place un réseau de pistes cyclables qui prolongera celles des communes voisines.
Robert Jono, le maire des Mathes-La Palmyre, nous disait constater que de plus en plus de résidents secondaires et de touristes viennent, hors saison, tout simplement pour faire du vélo en forêt et au bord de la mer.
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