Sommaire du journal N°41 - Juillet/Août 1999
Chers lecteurs,
Il y a à peine un an, le préfet de Charente-Maritime annulait le projet de Maison de la dune à Saint-Palais en raison de «risque d'incendie très fort», alors que le projet, élaboré par l'Office national des forêts avait pour objectif, entre autres, de sensibiliser le public à la protection de la forêt !
Le préfet récidive aujourd'hui en refusant le permis de construire du Parc de l'estuaire, à Saint-Georges-de-Didonne – pourtant présenté par le Département – pour exactement les mêmes raisons de «risques de feux de forêt très fort».
Nous ne reviendrons pas sur ce que nous écrivions, il y a un an (n° 36) sur le fait que, lorsqu'une catastrophe arrive, la Justice s'emploie à trouver des coupables, même s'ils ne sont pas responsables et que, en connaissance de cause, l'administration "ouvre le parapluie" au maximum.
Le principe de précaution, concept récent, fait l'objet d'innombrables colloques au sein de nos administrations, française et européenne et traumatise tout le monde. L'affaire des poulets "à la dioxine" en est une illustration.
Quand on sait qu'il faudrait absorber 40 000 poulets "contaminés" pour être sujet à une intoxication sérieuse, on relativise le danger !
Il serait temps aujourd'hui que le principe de précaution passe de mode pour céder la place au principe de relativisation et de cesser de penser qu'on peut protéger les citoyens de tout danger. Car la contrepartie est de les priver, aussi, de toute liberté.
Bonnes vacances à tous !
Il y a à peine un an, le préfet de Charente-Maritime annulait le projet de Maison de la dune à Saint-Palais en raison de «risque d'incendie très fort», alors que le projet, élaboré par l'Office national des forêts avait pour objectif, entre autres, de sensibiliser le public à la protection de la forêt !
Le préfet récidive aujourd'hui en refusant le permis de construire du Parc de l'estuaire, à Saint-Georges-de-Didonne – pourtant présenté par le Département – pour exactement les mêmes raisons de «risques de feux de forêt très fort».
Nous ne reviendrons pas sur ce que nous écrivions, il y a un an (n° 36) sur le fait que, lorsqu'une catastrophe arrive, la Justice s'emploie à trouver des coupables, même s'ils ne sont pas responsables et que, en connaissance de cause, l'administration "ouvre le parapluie" au maximum.
Le principe de précaution, concept récent, fait l'objet d'innombrables colloques au sein de nos administrations, française et européenne et traumatise tout le monde. L'affaire des poulets "à la dioxine" en est une illustration.
Quand on sait qu'il faudrait absorber 40 000 poulets "contaminés" pour être sujet à une intoxication sérieuse, on relativise le danger !
Il serait temps aujourd'hui que le principe de précaution passe de mode pour céder la place au principe de relativisation et de cesser de penser qu'on peut protéger les citoyens de tout danger. Car la contrepartie est de les priver, aussi, de toute liberté.
Bonnes vacances à tous !
La Côte de Beauté
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- Un seul arbre vous manque...
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- L'évolution du trait de côte
- Hôtels-restaurants : les recommandations des guides touristiques
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
- Derrière l'arbre, se cache la forêt
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- La place de l'Océan déracinée
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Nature
Patrimoine
Histoire
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Commentaires
Courrier des lecteurs
De Jean-Marie Perraudeau (commentaire déposé sur le site)