Sommaire du journal N°42 - Septembre/Octobre 1999
Chers lecteurs,
Le mot "incivilité" a été remis à la mode en lui donnant un sens extensif qui qualifie tous les petits manquements à la loi ou aux simples règles de la vie en société : on fait du bruit sans se soucier des voisins, les injures fusent pour un oui ou un non, on gare sa voiture en double file, on ne s'efface devant personne, on tague les murs ou les voitures, etc.
Le phénomène devient inquiétant. Il est l'expression d'une société où au lieu de tenter d'éduquer l'individu, de lui faire prendre conscience de son rôle actif dans la collectivité, de le responsabiliser, on le traite comme un être mineur qu'il faut "cadrer" dans un carcan de lois et de règlements inextricables. Trop de lois tue la Loi. Et il n'est malheureusement plus considéré comme immoral de la transgresser.
On ne peut s'étonner non plus, la puissance publique ayant tous les droits, que certains exigent d'elle tous les devoirs.
Ainsi, de la même façon que les randonneurs en montagne appellent sur leur téléphone portable l'hélicoptère de secours pour un simple malaise, on exige des pompiers, sur nos plages, le transport à l'hôpital pour le moindre bobo. Cet été, si l'on n'a eu à déplorer que deux morts sur les plages de la côte de Beauté – survenues en dehors des heures de surveillance – les interventions des pompiers ont augmenté de 40% ! Cette "bobologie" entraîne évidemment des coûts et des dépenses d'énergie exorbitants. Une bonne campagne d'instruction civique pourrait peut-être permettre, dans ce cas-là comme dans d'autres, de faire quelques économies...
Le mot "incivilité" a été remis à la mode en lui donnant un sens extensif qui qualifie tous les petits manquements à la loi ou aux simples règles de la vie en société : on fait du bruit sans se soucier des voisins, les injures fusent pour un oui ou un non, on gare sa voiture en double file, on ne s'efface devant personne, on tague les murs ou les voitures, etc.
Le phénomène devient inquiétant. Il est l'expression d'une société où au lieu de tenter d'éduquer l'individu, de lui faire prendre conscience de son rôle actif dans la collectivité, de le responsabiliser, on le traite comme un être mineur qu'il faut "cadrer" dans un carcan de lois et de règlements inextricables. Trop de lois tue la Loi. Et il n'est malheureusement plus considéré comme immoral de la transgresser.
On ne peut s'étonner non plus, la puissance publique ayant tous les droits, que certains exigent d'elle tous les devoirs.
Ainsi, de la même façon que les randonneurs en montagne appellent sur leur téléphone portable l'hélicoptère de secours pour un simple malaise, on exige des pompiers, sur nos plages, le transport à l'hôpital pour le moindre bobo. Cet été, si l'on n'a eu à déplorer que deux morts sur les plages de la côte de Beauté – survenues en dehors des heures de surveillance – les interventions des pompiers ont augmenté de 40% ! Cette "bobologie" entraîne évidemment des coûts et des dépenses d'énergie exorbitants. Une bonne campagne d'instruction civique pourrait peut-être permettre, dans ce cas-là comme dans d'autres, de faire quelques économies...
La Côte de Beauté
- Un regard jeune sur l'été
- Une augmentation des interventions préoccupante
- Aménagement de la 2x2 voies entre Saintes et Royan
- Orage du 8 août : 1 000 personnes évacuées
- Six ans de coupes rases aux Combots d'Ansoine
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Histoire
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Commentaires
Courrier des lecteurs
De Jacqueline Ellie (commentaire déposé sur le site)