Sommaire du journal N°43 - Novembre/Décembre 1999
Chers lecteurs,
En neuf ans, entre 1990 et 1999, le nombre de résidences secondaires sur la Côte de Beauté a augmenté de 25 %, ce qui représente près de 5 000 habitations, appartements et villas confondus.
Pendant ce temps, la population permanente a augmenté de 2 258 personnes, soit une augmentation de 12 %.
Il y a là une disproportion qui peut devenir inquiétante en accentuant le caractère de ces stations, surpeuplées l'été et désertes l'hiver.
On peut comprendre, à la lumière de ces chiffres, que les élus essaient de fixer le plus possible une population permanente en multipliant les équipements et en constituant des réserves foncières. Les prix des maisons et des terrains à construire sont, en effet, devenus inabordables pour de jeunes ménages qui sont ainsi obligés de "s'expatrier" dans l'arrière-pays.
Pour leur permettre d'avoir la possibilité matérielle de rester sur place, les communes doivent réaliser des lotissements et des zones artisanales et industrielles. Ce qui n'est pas toujours compris.
Il importe pourtant, dans l'intérêt même des résidents secondaires, que les stations de la côte soient "revitalisées", qu'elles puissent avoir une animation commerciale, et si possible culturelle, tout au long de l'année, bref, qu'elles gardent une âme.
En neuf ans, entre 1990 et 1999, le nombre de résidences secondaires sur la Côte de Beauté a augmenté de 25 %, ce qui représente près de 5 000 habitations, appartements et villas confondus.
Pendant ce temps, la population permanente a augmenté de 2 258 personnes, soit une augmentation de 12 %.
Il y a là une disproportion qui peut devenir inquiétante en accentuant le caractère de ces stations, surpeuplées l'été et désertes l'hiver.
On peut comprendre, à la lumière de ces chiffres, que les élus essaient de fixer le plus possible une population permanente en multipliant les équipements et en constituant des réserves foncières. Les prix des maisons et des terrains à construire sont, en effet, devenus inabordables pour de jeunes ménages qui sont ainsi obligés de "s'expatrier" dans l'arrière-pays.
Pour leur permettre d'avoir la possibilité matérielle de rester sur place, les communes doivent réaliser des lotissements et des zones artisanales et industrielles. Ce qui n'est pas toujours compris.
Il importe pourtant, dans l'intérêt même des résidents secondaires, que les stations de la côte soient "revitalisées", qu'elles puissent avoir une animation commerciale, et si possible culturelle, tout au long de l'année, bref, qu'elles gardent une âme.
La Côte de Beauté
- Cordouan, le naufrage d'un fileyeur fait deux morts et un disparu
- Recensement : 2 258 habitants de plus sur la côte
- Tout le monde en selle !
- Le tri sélectif à l'étude
- Droit : la jurispridence de la loi littoral (fin)
- Immobilier : Ronce, les terrains constructibles sont rares
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Nature
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Courrier des lecteurs
Françoise Brouard, maire sortant de Saint-Georges-de-Didonne et conseillère municipale pour la liste d’opposition «Aujourd’hui et demain», nous a fait parvenir un courrier concernant l’interview donnée par Jean-Marc Bouffard, le maire.