Sommaire du journal N°46 - Mai/Juin 2000
Chers lecteurs,
Nos gouvernants et l'administration n'ont plus que cette formule à la bouche : le principe de précaution.
C'est au nom de ce principe qu'on interdit à la vente des rillettes ou des fromages crus qui peuvent être dangereux pour la santé, qu'on interdit de construire des centres d'initiation à la forêt trop près des forêts – voir Saint-Palais et Saint-Georges –, qu'on établit des plans de prévention des risques naturels qui limitent le développement des communes, etc. La liste est interminable de tous les remparts dont se bardent les pouvoirs publics pour ne pas être accusés de ne pas avoir pris toutes les précautions utiles, en cas d'accident.
Ce principe proclamé est louable : depuis des années, par exemple, l'Ifremer, à La Tremblade, surveille la qualité de l'huître qu'on peut déguster, grâce à lui, en toute sécurité.
Le problème est que le principe de précaution est sélectif : la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, qui a fait 39 morts, était prévisible. Depuis des années, la société concessionnaire, où l'Etat est majoritaire, se contentait d'empocher les bénéfices sans rien faire pour la sécurité. De la même façon, rien n'a été fait depuis l'Amoco Cadiz, pour empêcher la marée noire de l'Erika. Il s'agit là pourtant de précautions autrement plus importantes que celles qui consistent à prévoir la consolidation des panneaux de basket.
On peut admettre que personne ne pouvait prévoir à quel moment arriverait la tempête, ni son ampleur. Mais les catastrophes naturelles, ou pas, peuvent survenir n'importe quand. Et, là encore, aucun fonds spécial n'avait été prévu. D'où la lenteur à laquelle arrivent les subventions et les dédommagements.
Nos gouvernants et l'administration n'ont plus que cette formule à la bouche : le principe de précaution.
C'est au nom de ce principe qu'on interdit à la vente des rillettes ou des fromages crus qui peuvent être dangereux pour la santé, qu'on interdit de construire des centres d'initiation à la forêt trop près des forêts – voir Saint-Palais et Saint-Georges –, qu'on établit des plans de prévention des risques naturels qui limitent le développement des communes, etc. La liste est interminable de tous les remparts dont se bardent les pouvoirs publics pour ne pas être accusés de ne pas avoir pris toutes les précautions utiles, en cas d'accident.
Ce principe proclamé est louable : depuis des années, par exemple, l'Ifremer, à La Tremblade, surveille la qualité de l'huître qu'on peut déguster, grâce à lui, en toute sécurité.
Le problème est que le principe de précaution est sélectif : la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, qui a fait 39 morts, était prévisible. Depuis des années, la société concessionnaire, où l'Etat est majoritaire, se contentait d'empocher les bénéfices sans rien faire pour la sécurité. De la même façon, rien n'a été fait depuis l'Amoco Cadiz, pour empêcher la marée noire de l'Erika. Il s'agit là pourtant de précautions autrement plus importantes que celles qui consistent à prévoir la consolidation des panneaux de basket.
On peut admettre que personne ne pouvait prévoir à quel moment arriverait la tempête, ni son ampleur. Mais les catastrophes naturelles, ou pas, peuvent survenir n'importe quand. Et, là encore, aucun fonds spécial n'avait été prévu. D'où la lenteur à laquelle arrivent les subventions et les dédommagements.
La Côte de Beauté
- 10 millions pour les plages
- Le point sur les forêts deux mois avant la saison
- Un gros coup de pub
- Comment construire un carrelet
- Ifremer : pour une huître de qualité
- "Station voile" ne fait plus l'unanimité
- Droit : la réglementation des nuisances sonores
- Immobilier : La Tremblade, un marché de résidences principales
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Nature
Patrimoine
Histoire
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Courrier des lecteurs
L’Association contribuables du pays Royannais nous a adressé un courrier à la suite de notre article (CB n° 119) sur la taxe locale sur la publicité extérieure.