Sommaire du journal N°57 - Mars/Avril 2002
Chers lecteurs,
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous.
C'est pourquoi le projet européen Natura 2000 ne rencontre, en fait, qu'une minorité d'opposants.
Ce sont des chasseurs qui craignent que les zones protégées deviennent des "sanctuaires" où ils n'auraient plus le droit de mettre le pied, le fusil à la main, avec des chiens. Ce qui est possible.
Ce sont quelques agriculteurs, devenus très riches en achetant, pour une bouchée de pain, des centaines d'hectares dans des zones de marais, comme le marais Poitevin ou celui de Brouage, pour y cultiver du maïs fortement subventionné et qui ont eu longtemps la mainmise sur le monde agricole où ils sont encore très influents.
Les élus ruraux savent tout cela, comme ils savent que la mise en place du réseau Natura 2000, désormais inscrit dans la loi française, est inéluctable.
Coincés entre les chasseurs et les agriculteurs, dont ils sont proches quand ils ne le sont pas eux-mêmes, une Europe au fonctionnement technocratique qu'il est facile de brocarder, un Etat qui, après avoir longtemps tergiversé, les somme de se prononcer sur les sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier, ils trouvent la pilule amère.
En se prononçant contre le projet Natura 2000, tout en sachant que leur vote n'aura aucune incidence sur le déroulement du processus, les élus locaux livrent là un baroud d'honneur.
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous.
C'est pourquoi le projet européen Natura 2000 ne rencontre, en fait, qu'une minorité d'opposants.
Ce sont des chasseurs qui craignent que les zones protégées deviennent des "sanctuaires" où ils n'auraient plus le droit de mettre le pied, le fusil à la main, avec des chiens. Ce qui est possible.
Ce sont quelques agriculteurs, devenus très riches en achetant, pour une bouchée de pain, des centaines d'hectares dans des zones de marais, comme le marais Poitevin ou celui de Brouage, pour y cultiver du maïs fortement subventionné et qui ont eu longtemps la mainmise sur le monde agricole où ils sont encore très influents.
Les élus ruraux savent tout cela, comme ils savent que la mise en place du réseau Natura 2000, désormais inscrit dans la loi française, est inéluctable.
Coincés entre les chasseurs et les agriculteurs, dont ils sont proches quand ils ne le sont pas eux-mêmes, une Europe au fonctionnement technocratique qu'il est facile de brocarder, un Etat qui, après avoir longtemps tergiversé, les somme de se prononcer sur les sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier, ils trouvent la pilule amère.
En se prononçant contre le projet Natura 2000, tout en sachant que leur vote n'aura aucune incidence sur le déroulement du processus, les élus locaux livrent là un baroud d'honneur.
La Côte de Beauté
- L'huître est bonne pour la santé
- Natura 2000 : le grand malentendu
- Droit : de quelques règles de voisinage...
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
- Le nouvel embarcadère du bac amphidrome
- Budget : une Société d'économie mixte pour Les Jardins du monde
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
- Projet d’aménagement pour le centre-bourg
- Restaurant avenue de l’Océan : l’arrêt des travaux a été ordonné
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Patrimoine
Histoire
Accédez aux autres sommaires
Commentaires
Courrier des lecteurs
L’association Les Contribuables royannais nous a fait parvenir un courrier s’interrogeant sur les actions de la communauté d’agglomération Royan Atlantique pour réduire ses dépenses.