Sommaire du journal N°61 - Novembre/Décembre 2002
Chers lecteurs,
Certains de nos hommes politiques se posaient gravement la question il n'y a pas si longtemps : ne serait-il pas souhaitable, au nom de la moralité publique, d'interdire les jeux d'argent ?
Une position défendable après tout mais qui n'a pas tenu longtemps.
On a bien ralenti, un moment, les autorisations d'ouverture des casinos, maintenu les interdictions de jeux privés, renvoyé les bookmakers britanniques dans leur île, mais on a gardé notre bonne vieille loterie nationale qui rapporte tant...
Mieux, on l'a développée, tout scrupule gommé, en multipliant les jeux, banco, morpion, keno, loto et autres dédé, etc. que les Français achètent en rangs serrés au tabac du coin. On n'a jamais autant joué dans notre pays. Dans le même mouvement, on a lâché la bonde pour les ouvertures de casino au point que le territoire commence à être sérieusement maillé. Il s'en construit un à Saint-Trojan, dans l'île d'Oléron. Il y en aura un autre juste en face à Ronce-les-Bains. Le groupe Partouche, le leader français des casinotiers, a été choisi par la municipalité de La Tremblade pour mener le projet à bien.
Il faut dire qu'un casino, en dehors des emplois créés, cela rapporte ! Non seulement à l'Etat mais aussi à la commune : celui de Pontaillac contribue ainsi, chaque année, pour quelque deux millions d'euros au budget de Royan...
Celui de La Tremblade devrait bien rapporter, malgré la concurrence, 400 000 à 500 000 euros.
Consolons les moralistes impénitents : le joueur, quand il perd – ce qui arrive plus souvent que l'inverse – contribue à maintenir l'emploi et à alimenter les caisses de la commune...
Certains de nos hommes politiques se posaient gravement la question il n'y a pas si longtemps : ne serait-il pas souhaitable, au nom de la moralité publique, d'interdire les jeux d'argent ?
Une position défendable après tout mais qui n'a pas tenu longtemps.
On a bien ralenti, un moment, les autorisations d'ouverture des casinos, maintenu les interdictions de jeux privés, renvoyé les bookmakers britanniques dans leur île, mais on a gardé notre bonne vieille loterie nationale qui rapporte tant...
Mieux, on l'a développée, tout scrupule gommé, en multipliant les jeux, banco, morpion, keno, loto et autres dédé, etc. que les Français achètent en rangs serrés au tabac du coin. On n'a jamais autant joué dans notre pays. Dans le même mouvement, on a lâché la bonde pour les ouvertures de casino au point que le territoire commence à être sérieusement maillé. Il s'en construit un à Saint-Trojan, dans l'île d'Oléron. Il y en aura un autre juste en face à Ronce-les-Bains. Le groupe Partouche, le leader français des casinotiers, a été choisi par la municipalité de La Tremblade pour mener le projet à bien.
Il faut dire qu'un casino, en dehors des emplois créés, cela rapporte ! Non seulement à l'Etat mais aussi à la commune : celui de Pontaillac contribue ainsi, chaque année, pour quelque deux millions d'euros au budget de Royan...
Celui de La Tremblade devrait bien rapporter, malgré la concurrence, 400 000 à 500 000 euros.
Consolons les moralistes impénitents : le joueur, quand il perd – ce qui arrive plus souvent que l'inverse – contribue à maintenir l'emploi et à alimenter les caisses de la commune...
La Côte de Beauté
- Fêtes et loisirs de l'hiver
- Royan, station de sports d'hiver
- Huîtres Marennes-Oléron, ce soir on ouvre
- L'avenir des cabanes ostréicoles
- Droit : l’impact de la loi SRU sur l’urbanisme local
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Saint-Georges-de-Didonne
Royan
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Saint-Palais-sur-Mer
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Courrier des lecteurs
De M. Robert Raymond [Ajain] propriétaire à Roya