Sommaire du journal N°69 - Mars/Avril 2004
Chers lecteurs,
La défense des côtes, en France, représente un coût énorme. Et particulièrement sur les rivages sablonneux comme dans le golfe de Gascogne avec ses quelque 200 km de plages.
Pour protéger tout ce qui a été construit en bordure de mer, ports ou stations balnéaires, pour garder leur sable aux plages, on engage des travaux considérables. Tout en sachant que, dans quelques années, il faudra recommencer. Car dans ce domaine rien n'est définitif. La courantologie, la science des courants, n'est pas une science exacte – il faudrait d'ailleurs la développer et l'encourager – et une tempête peut bouleverser les solutions qu'on croyait avoir trouvées.
Nos voisins médocains, qui sont parmi les plus touchés en France par l'érosion marine – jusqu'à 5 mètres par an du côté de l'Amélie, à Soulac – en savent quelque chose. Ils dépensent des fortunes en études et en travaux de défense contre la mer qui a, par le passé, avalé quelques villas et cela dure depuis un siècle...
Sur la Côte de Beauté, le phénomène est aussi réel même s'il est moins aigu. Mais à Bonne-Anse, par exemple, on essaie toujours de comprendre la courantologie de l'endroit et le phénomène d'ensablement avant d'entreprendre des travaux qui permettront, du moins les élus l'espèrent-ils, de conserver le port de La Palmyre. Il y en aura vraisemblablement pour plus d'un million d'euros...
Au pied du phare de la Coubre, on tente, à l'aide de pieux, de réengraisser la plage.
Tout cela coûte cher, très cher – on se souvient du réengraissement de la plage de Royan – mais, à moins de laisser la mer tout envahir peu à peu et balader le sable au gré de son humeur, on ne peut, semble-t-il, guère faire autrement.
La défense des côtes, en France, représente un coût énorme. Et particulièrement sur les rivages sablonneux comme dans le golfe de Gascogne avec ses quelque 200 km de plages.
Pour protéger tout ce qui a été construit en bordure de mer, ports ou stations balnéaires, pour garder leur sable aux plages, on engage des travaux considérables. Tout en sachant que, dans quelques années, il faudra recommencer. Car dans ce domaine rien n'est définitif. La courantologie, la science des courants, n'est pas une science exacte – il faudrait d'ailleurs la développer et l'encourager – et une tempête peut bouleverser les solutions qu'on croyait avoir trouvées.
Nos voisins médocains, qui sont parmi les plus touchés en France par l'érosion marine – jusqu'à 5 mètres par an du côté de l'Amélie, à Soulac – en savent quelque chose. Ils dépensent des fortunes en études et en travaux de défense contre la mer qui a, par le passé, avalé quelques villas et cela dure depuis un siècle...
Sur la Côte de Beauté, le phénomène est aussi réel même s'il est moins aigu. Mais à Bonne-Anse, par exemple, on essaie toujours de comprendre la courantologie de l'endroit et le phénomène d'ensablement avant d'entreprendre des travaux qui permettront, du moins les élus l'espèrent-ils, de conserver le port de La Palmyre. Il y en aura vraisemblablement pour plus d'un million d'euros...
Au pied du phare de la Coubre, on tente, à l'aide de pieux, de réengraisser la plage.
Tout cela coûte cher, très cher – on se souvient du réengraissement de la plage de Royan – mais, à moins de laisser la mer tout envahir peu à peu et balader le sable au gré de son humeur, on ne peut, semble-t-il, guère faire autrement.
La Côte de Beauté
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Nature
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De Mme et M. Nenert [Limoges] propriétaires aux Mathes