Sommaire du journal N°73 - Novembre/Décembre 2004

Chers lecteurs,

Un bon nombre d'entre vous auront sans doute un choc en découvrant, aux deux extrémités de la Côte de Beauté, un changement notable du paysage.
A Meschers, l'ancienne mairie à côté de l'église a été démolie et à La Tremblade, les bâtiments de l'ex-Ifremer ont également sauté. Dans ce dernier cas, la municipalité a obtenu des services de l'Etat de conserver l'endroit qui aurait dû, en principe, revenir au Conservatoire du littoral. Le maire table, en effet, sur un assouplissement de la loi littoral qui pourrait ainsi permettre, peut-être, de voir un jour le projet de l'association Port 2005 aboutir.
La loi littoral date de 1986. Cette loi, comme toute loi, devait avoir ses décrets qui ont tardé à venir. Le décret qui a désigné les communes des estuaires dépendant de la loi littoral, comme Meschers, date de cette année !
En l'absence de précisions, les juges administratifs ont donc interprété la loi, en respectant la volonté du législateur, comme une loi de protection, de façon très restrictive et parfois même trop absolue.
Il s'est établi ainsi peu à peu une jurisprudence que – les rapports de l'Assemblée nationale et du Sénat en témoignent – le Gouvernement voudrait remettre en cause, sous la pression des élus littoraux. L'économie de leurs communes a explosé, ces dernières années, grâce aux constructions et à la fiscalité locale qui en découle. Entre 1982 et 1999, il s'est construit plus du quart des logements principaux et plus du tiers des logements secondaires que compte la Côte de Beauté entre Meschers et La Tremblade. Comment renoncer à cette manne fiscale ? Il faudra bien pourtant y réfléchir un jour avant que la côte ne devienne une immense cité urbaine.

La Côte de Beauté

Meschers-sur-Gironde

Saint-Georges-de-Didonne

Royan

Vaux-sur-Mer

Saint-Palais-sur-Mer

Les Mathes-La Palmyre

La Tremblade-Ronce-les-Bains

Accédez aux autres sommaires
Année : Numéro :

Le produit a été ajouté au panier

Voir mon panier


Rendez-vous