Sommaire du journal N°77 - Juillet/Août 2005
Chers lecteurs,
Les prix de l'immobilier sur la Côte de Beauté ont progressé de 50 % en cinq ans ! Et le marché est toujours à la hausse sans que l'on constate pour l'instant un ralentissement. Il est vrai que la région est aujourd'hui recherchée, pour son environnement certes, mais aussi pour son climat de sécurité.
Mais en dehors de ce marché aux transactions garanties par une stricte réglementation, il en existe un autre, plus sournois, qui transforme, ici comme ailleurs dans d'autres endroits du littoral français, les campings – où il est évidemment interdit de construire –, en immenses lotissements de mobile homes installés à l'année.
Certains maires ont tenté de réagir, comme celui de La Flotte, dans l'île de Ré, qui avait décidé de limiter, dans son plan local d'urbanisme, à 30 le nombre de places réservées aux mobile homes dans un camping de sa commune. Le gérant en a installé 86 ! Or la cour d'appel de Poitiers vient de donner raison au camping et tort au maire en précisant que, si les mobile homes ont des roues, ils sont alors assimilés à des résidences mobiles de loisirs, comme les caravanes, donc autorisées et que s'ils n'ont pas de roues, ce sont des résidences fixes donc interdites. Or les mobile homes de La Flotte ont des roues même si, comme l'écrit un confrère du Point, «dans les faits, un mobile-home roule comme une autruche vole»...
Il y a là un vide juridique qui va sans doute être comblé. On attend une décision prochaine du Conseil d'Etat qui doit dire si les élus peuvent limiter dans leurs PLU et dans le SCOT le nombre de mobile homes sur leur territoire. En tout état de cause, nul doute que nos élus nationaux si prompts à légiférer vont s'emparer du problème.
Les prix de l'immobilier sur la Côte de Beauté ont progressé de 50 % en cinq ans ! Et le marché est toujours à la hausse sans que l'on constate pour l'instant un ralentissement. Il est vrai que la région est aujourd'hui recherchée, pour son environnement certes, mais aussi pour son climat de sécurité.
Mais en dehors de ce marché aux transactions garanties par une stricte réglementation, il en existe un autre, plus sournois, qui transforme, ici comme ailleurs dans d'autres endroits du littoral français, les campings – où il est évidemment interdit de construire –, en immenses lotissements de mobile homes installés à l'année.
Certains maires ont tenté de réagir, comme celui de La Flotte, dans l'île de Ré, qui avait décidé de limiter, dans son plan local d'urbanisme, à 30 le nombre de places réservées aux mobile homes dans un camping de sa commune. Le gérant en a installé 86 ! Or la cour d'appel de Poitiers vient de donner raison au camping et tort au maire en précisant que, si les mobile homes ont des roues, ils sont alors assimilés à des résidences mobiles de loisirs, comme les caravanes, donc autorisées et que s'ils n'ont pas de roues, ce sont des résidences fixes donc interdites. Or les mobile homes de La Flotte ont des roues même si, comme l'écrit un confrère du Point, «dans les faits, un mobile-home roule comme une autruche vole»...
Il y a là un vide juridique qui va sans doute être comblé. On attend une décision prochaine du Conseil d'Etat qui doit dire si les élus peuvent limiter dans leurs PLU et dans le SCOT le nombre de mobile homes sur leur territoire. En tout état de cause, nul doute que nos élus nationaux si prompts à légiférer vont s'emparer du problème.
La Côte de Beauté
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
- Centre-ville, pas d'expérimentation cet été
- Philippe Corne, adjoint à l'urbanisme, démissionne du conseil municipal
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
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Courrier des lecteurs
De M. Favereaux [Tours] propriétaire aux Mathes