Sommaire du journal N°97 - Novembre/Décembre 2008
Chers lecteurs,
Le contrat de la Compagnie des eaux de Royan, signé il y a vingt ans, expire en fin d'année. Chacun sait que les grandes compagnies de gestion des eaux – la Générale des eaux devenue Vivendi puis Veolia, la Lyonnaise des eaux absorbée par GDF-Suez, la Saur, dont la Compagnie des eaux de Royan est une filiale – ont engrangé au fil des années des bénéfices considérables en n'hésitant pas parfois à recourir à la corruption : plusieurs scandales concernant des financements politiques occultes ont émaillé leurs parcours. Les contribuables de nombreuses villes ont ainsi participé, malgré eux, à l'émergence de groupes financiers puissants en surpayant pendant des décennies le service public de l'eau.
Sous la pression de leurs électeurs, les élus, depuis quelques années, ont la plupart du temps fait réviser à la baisse les prestations de leurs fermiers et s'interrogent sur la reprise en main de la gestion de l'eau. C'est le cas à Royan où la municipalité se demande – on lira ici les explications d'Henri Le Gueut – s'il vaut mieux préférer une régie municipale ou une délégation de service public à des sociétés privées. La municipalité s'est donné un an pour choisir la meilleure solution en reconduisant provisoirement le contrat avec la Compagnie des eaux de Royan.
Cetains esprits chagrins s'étonnent que la municipalité ait rendu simultanément hommage à deux figures politiques qu'apparemment tout opposait : l'aristocrate gaulliste Jean de Lipkowski et l'instituteur communiste Jean Papeau. C'est avoir la mémoire courte : tous deux avaient combattu le nazisme au péril de leur vie, Jean de Lipkowski dans les paras de la France libre, Jean Papeau dans la résistance de l'intérieur qui devait l'amener à Buchenwald en 1944, l'année même où Henri de Lipkowski, le père de Jean, y mourait. En fait, malgré leur opposition politique de l'après-guerre, ce qui les rapprochait intimement était plus important que ce qui les divisait publiquement. Difficile à saisir pour les générations actuelles mais que la municipalité, par ce double hommage, a compris.
Le contrat de la Compagnie des eaux de Royan, signé il y a vingt ans, expire en fin d'année. Chacun sait que les grandes compagnies de gestion des eaux – la Générale des eaux devenue Vivendi puis Veolia, la Lyonnaise des eaux absorbée par GDF-Suez, la Saur, dont la Compagnie des eaux de Royan est une filiale – ont engrangé au fil des années des bénéfices considérables en n'hésitant pas parfois à recourir à la corruption : plusieurs scandales concernant des financements politiques occultes ont émaillé leurs parcours. Les contribuables de nombreuses villes ont ainsi participé, malgré eux, à l'émergence de groupes financiers puissants en surpayant pendant des décennies le service public de l'eau.
Sous la pression de leurs électeurs, les élus, depuis quelques années, ont la plupart du temps fait réviser à la baisse les prestations de leurs fermiers et s'interrogent sur la reprise en main de la gestion de l'eau. C'est le cas à Royan où la municipalité se demande – on lira ici les explications d'Henri Le Gueut – s'il vaut mieux préférer une régie municipale ou une délégation de service public à des sociétés privées. La municipalité s'est donné un an pour choisir la meilleure solution en reconduisant provisoirement le contrat avec la Compagnie des eaux de Royan.
Cetains esprits chagrins s'étonnent que la municipalité ait rendu simultanément hommage à deux figures politiques qu'apparemment tout opposait : l'aristocrate gaulliste Jean de Lipkowski et l'instituteur communiste Jean Papeau. C'est avoir la mémoire courte : tous deux avaient combattu le nazisme au péril de leur vie, Jean de Lipkowski dans les paras de la France libre, Jean Papeau dans la résistance de l'intérieur qui devait l'amener à Buchenwald en 1944, l'année même où Henri de Lipkowski, le père de Jean, y mourait. En fait, malgré leur opposition politique de l'après-guerre, ce qui les rapprochait intimement était plus important que ce qui les divisait publiquement. Difficile à saisir pour les générations actuelles mais que la municipalité, par ce double hommage, a compris.
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Courrier des lecteurs
De M. Hervé Lalanne [Bordeaux] propriétaire à Royan