Patrimoine - N°101 - Juillet/Août 2009
L’amer veille à Vallières
Les pilotes
des stations de Royan et de Saint-Georges demandent en 1823 la
construction d’un amer sur la pointe de Vallières afin
de faciliter leur navigation sur la Gironde et
d’éviter notamment des bancs de sable. Un mur imposant
est alors visible et demeure jusque dans les années
60.
Repère fixe sur la côte, identifiable et identifié, l’amer est utilisé par les navigateurs pour se repérer d’assez près pendant le jour et ainsi reconnaître ou rectifier une position géographique. Il est au jour ce que le phare est à la nuit. Les amers constituent un des trois types de balisage du littoral avec les balises et les bouées. On en distingue trois types. Le premier consiste en des repères naturels tels de grands arbres ou des rochers de forme atypique. Le second type d’amer est un objet artificiel souvent remarquable par sa dimension, facilement identifiable pendant le jour pour le navigateur et apte à caractériser une partie de la côte mais n’ayant pas cette fonction principale. Ce sont par exemple les clochers d’églises.
Enfin, il y a la construction de monuments ayant comme unique fonction l’aide à la navigation. C’est précisément ce type de construction auquel correspond l’amer de Vallières édifié au cours de la première moitié du xixe siècle. C’est durant cette période que les côtes de France sont méthodiquement sondées afin de déterminer avec précision les chenaux de navigation, repérer les hauts-fonds et par là même mieux les baliser ou les éclairer. Cette gigantesque tâche incombe à Beautemps-Beaupré qui, à partir de 1816, commence l’étude complète de l'hydrographie des côtes françaises. Il aura fallu attendre la Révolution française pour qu’une administration particulière soit créée le 15 septembre 1792 avec la surveillance des phares, amers, et balises dépendant du ministère de la Marine. Mais la fréquentation de plus en plus importante des routes maritimes incite Napoléon ier à confier ce travail à un service spécifique de la Direction générale des Ponts & Chaussées, le bureau des phares et balises, créé à cette fin le 7 mars 1806. C’est dans ce contexte général d’amélioration du balisage des côtes et des estuaires que se réunit le 28 juin 1823 sous l’autorité du préfet une Commission d’officiers désignés par M. le Contre Amiral Commandant de la Marine du département de Rochefort. Ils sont chargés d’examiner les demandes des pilotes des stations de Royan et de Saint-Georges qui réclament «la construction d’un pan de mur à la place des ruines de l’ancien corps de garde de la pointe de Vallière» permettant de mieux caractériser la côte et d’aider à la navigation souvent difficile à cet endroit. La Commission reconnaît le bien fondé d’une telle requête et décide qu’un mur serait établi «dans la direction ouest- sud-ouest et est-nord-est sur l’emplacement de l’ancien corps de garde écroulé et aurait 4 mètres de largeur sur 5 mètres de hauteur au sommet du fronton.» Un amer répondant à cette description est érigé au lieu convenu mais ses dimensions et son orientation se révèlent mal évaluées et inadaptées. Il ne remplit pas efficacement ses fonctions d’aide à la navigation dans cette partie de la Gironde. C’est pourquoi, une nouvelle commission se réunit le 21 novembre 1827 sous la présidence du conducteur de la subdivision de Royan et en présence de pilotes des deux stations de Royan et de Saint-Georges ainsi que du maître de port de Royan. Elle examine le projet d’un surhaussement de 5 mètres à faire en charpente à l’amer de Vallières dans le but de le rendre plus visible. Les pilotes des différentes stations déclarent alors que «par ce surhaussement, le-dit amer acquerrait une hauteur assez considérable pour dominer les terres qui l’avoisinent et parmi lesquelles il paraît à peine, mais que la direction de sa façade restant la même, elle n’offrirait pas assez de développement pour être aperçue de très loin parce que la dite façade n’étant pas assez incliné de l’est dans le sud on ne peut, étant dans le haut de la rivière, qu’en apercevoir une petite partie.»
Ils réclament la construction d’un nouvel amer à la pointe de Vallières sur un nouvel emplacement. L’amer projeté doit être suffisamment élevé à une hauteur totale de 8 mètres, que le côté est de sa façade soit porté de 30° plus dans la direction du sud et enfin que les dimensions de la-dite façade dans sa nouvelle direction soit plus large de deux mètres pour atteindre six mètres de largeur. Une décision tarde à venir et il faut attendre quatre années pour qu’une nouvelle commission se réunisse afin de définir l’emplacement et le lieu précis du nouvel amer. Cette rencontre a lieu le 24 mai 1831 et définit «l’emplacement à adopter lequel emplacement nous avons trouvé convenablement situé à l’endroit où est placée une balise provisoire qui avait été mise par les soins du conducteur sur le point le plus élevé de la pointe de Vallières». Le nouveau mur se situe alors en haut de l’actuelle rue de la Vigie sur la pointe de Vallières, «les pilotes soussignés ayant déclaré unanimement que le déplacement du susdit amer de Vallières ne nuirait en rien à la direction qu’il indique pour éviter le banc des Jeaux, pourvu que sa nouvelle position se trouve bien dans la ligne déterminée par le clocher de Saint-Pierre de Royan.» La reconstruction du nouvel amer est engagée l’année suivante. Un magnifique plan de la pointe de Vallières, rehaussé de couleurs et datant de 1837 est conservé dans le fonds du Service maritime aux archives départementales de la Charente-Maritime permettant comme l’indique sa légende de faire connaître la position actuelle de l’amer de Vallières tant par rapport à la jetée de Saint-Georges que par rapport à l’emplacement de l’ancien amer. En 1853, le mur doit être peint conformément à la circulaire du ministre des Travaux Publics en date du 24 septembre. La surface à blanchir est de 72 m2. Un tableau dressé par l’ingénieur de la subdivision de la Gironde, chargé de dresser un inventaire exhaustif des amers de l’estuaire, indique en 1854 que l’amer de Vallières, décrit comme une muraille en pierres de taille, fait partie des cinq principaux amers de cette côte de Gironde pour aider les navigateurs. Les autres points de repères sont, d’ouest en est, l’amer de Terre Nègre (tour en maçonnerie), le clocher de l’ancienne église de Saint-Palais, l’amer du Chai (tour en maçonnerie) et le clocher de l’église de Royan. En 1869, un fort coup de vent renverse l’amer. Il est aussitôt reconstruit grâce au budget affecté au service du balisage de la Gironde, preuve s’il en est que ce mur est important pour les pilotes de l’estuaire. Le registre de balisage, dressé en 1891, par l’ingénieur ordinaire des Ponts & Chaussées, département des Phares et Balises de l’arrondissement de Royan, et conservé aux archives départementales, présente l’inventaire des différents balisages le long de la rive droite de la Gironde sous la forme d’un très joli cahier de dessins des différentes balises et amers présents sur ces côtes. Le mur de Vallières et ses dimensions y sont soigneusement représentés. Le registre de balisage nous indique que «l’ouvrage consiste dans un simple mur en maçonnerie blanchi à la laitance de chaux. Il a 1,30 m d’épaisseur à la base et 0,40 m au sommet… La hauteur du mur étant à 6,50 m. Vu de face, ce mur présente un rectangle de 5 mètres sur 5 surmonté d’une partie triangulaire de 1m50 de hauteur en forme de pignon.» Les frais réguliers d’entretien consistent en crépissages, rejointoiements et badigeonnages. Le registre permet d’apprendre l’historique du balisage dans la partie charentaise de la Gironde au cours du xixe siècle. En 1825, les rares balises ne permettent que la navigation de jour. La navigation de nuit est possible par la passe du nord en 1853. En 1860, les navires peuvent aller de nuit jusqu’à Pauillac. Il faut attendre 1892 pour que le balisage et l’éclairage de la Gironde soient à peu près complets. Toutes ces informations sont reprises sur les cartes marines dressées au xixe siècle et mises régulièrement à jour. Celle «De la pointe de la Coubre à la pointe de la Négade, embouchure de la Gironde» du Service hydrographique de la marine, revue après une reconnaissance en 1912, indique toujours le «Mur Blanchi» de l’amer sur la pointe de Vallières. L’amer traverse la première partie du xxe siècle sans dommage, épargné notamment par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au début des années 50, l’amer de Vallières donne avec le feu de Suzac l’alignement à 121°. Mais en raison du développement de la signalisation lumineuse dans l’entrée de la Gironde, ce repère n’est plus utilisé. La navigation suit la route de bouée à bouée, au lieu d’utiliser les alignements à terre, qui, comme le précise un rapport des Phares et Balises, sont plus ou moins visibles en raison des modifications d’aspect de la côte.
Des changements de l’état du balisage du littoral de la Charente-Maritime sont décidés en 1954 par la direction des Phares & Balises. Certains amers ne sont dorénavant plus entretenus en tant que marques de signalisation maritime. L’amer de Vallières figure sur cette liste et est officiellement déclassé.
Pour autant, la carte marine remise à jour en 1961 informe encore de la présence du mur. Mais l’urbanisation de la pointe a condamné l’amer qui n’est désormais plus visible depuis la mer.
Christophe Bertaud
Légendes des photos (de haut en bas)
Le clocher de Saint-Pierre de Royan servant d’amer est peint en blanc et noir. Son alignement avec l’amer de Vallières permet d’indiquer un banc de sable sur la Gironde. Cet amer est déclassé par le service des phares et Balises en 1914. (Collection particulière C. Bertaud)
Dessin du mur de l’amer dans le registre de balisage datant de 1891, coupe longitudinale (Archives départementales de la Charente-Maritime, S 8440)
Plan de 1837 indiquant l’emplacement du nouvel amer de Vallières construit en 1832 (Archives Départementales de la Charente-Maritime, S 8434)
Repère fixe sur la côte, identifiable et identifié, l’amer est utilisé par les navigateurs pour se repérer d’assez près pendant le jour et ainsi reconnaître ou rectifier une position géographique. Il est au jour ce que le phare est à la nuit. Les amers constituent un des trois types de balisage du littoral avec les balises et les bouées. On en distingue trois types. Le premier consiste en des repères naturels tels de grands arbres ou des rochers de forme atypique. Le second type d’amer est un objet artificiel souvent remarquable par sa dimension, facilement identifiable pendant le jour pour le navigateur et apte à caractériser une partie de la côte mais n’ayant pas cette fonction principale. Ce sont par exemple les clochers d’églises.
Enfin, il y a la construction de monuments ayant comme unique fonction l’aide à la navigation. C’est précisément ce type de construction auquel correspond l’amer de Vallières édifié au cours de la première moitié du xixe siècle. C’est durant cette période que les côtes de France sont méthodiquement sondées afin de déterminer avec précision les chenaux de navigation, repérer les hauts-fonds et par là même mieux les baliser ou les éclairer. Cette gigantesque tâche incombe à Beautemps-Beaupré qui, à partir de 1816, commence l’étude complète de l'hydrographie des côtes françaises. Il aura fallu attendre la Révolution française pour qu’une administration particulière soit créée le 15 septembre 1792 avec la surveillance des phares, amers, et balises dépendant du ministère de la Marine. Mais la fréquentation de plus en plus importante des routes maritimes incite Napoléon ier à confier ce travail à un service spécifique de la Direction générale des Ponts & Chaussées, le bureau des phares et balises, créé à cette fin le 7 mars 1806. C’est dans ce contexte général d’amélioration du balisage des côtes et des estuaires que se réunit le 28 juin 1823 sous l’autorité du préfet une Commission d’officiers désignés par M. le Contre Amiral Commandant de la Marine du département de Rochefort. Ils sont chargés d’examiner les demandes des pilotes des stations de Royan et de Saint-Georges qui réclament «la construction d’un pan de mur à la place des ruines de l’ancien corps de garde de la pointe de Vallière» permettant de mieux caractériser la côte et d’aider à la navigation souvent difficile à cet endroit. La Commission reconnaît le bien fondé d’une telle requête et décide qu’un mur serait établi «dans la direction ouest- sud-ouest et est-nord-est sur l’emplacement de l’ancien corps de garde écroulé et aurait 4 mètres de largeur sur 5 mètres de hauteur au sommet du fronton.» Un amer répondant à cette description est érigé au lieu convenu mais ses dimensions et son orientation se révèlent mal évaluées et inadaptées. Il ne remplit pas efficacement ses fonctions d’aide à la navigation dans cette partie de la Gironde. C’est pourquoi, une nouvelle commission se réunit le 21 novembre 1827 sous la présidence du conducteur de la subdivision de Royan et en présence de pilotes des deux stations de Royan et de Saint-Georges ainsi que du maître de port de Royan. Elle examine le projet d’un surhaussement de 5 mètres à faire en charpente à l’amer de Vallières dans le but de le rendre plus visible. Les pilotes des différentes stations déclarent alors que «par ce surhaussement, le-dit amer acquerrait une hauteur assez considérable pour dominer les terres qui l’avoisinent et parmi lesquelles il paraît à peine, mais que la direction de sa façade restant la même, elle n’offrirait pas assez de développement pour être aperçue de très loin parce que la dite façade n’étant pas assez incliné de l’est dans le sud on ne peut, étant dans le haut de la rivière, qu’en apercevoir une petite partie.»
Ils réclament la construction d’un nouvel amer à la pointe de Vallières sur un nouvel emplacement. L’amer projeté doit être suffisamment élevé à une hauteur totale de 8 mètres, que le côté est de sa façade soit porté de 30° plus dans la direction du sud et enfin que les dimensions de la-dite façade dans sa nouvelle direction soit plus large de deux mètres pour atteindre six mètres de largeur. Une décision tarde à venir et il faut attendre quatre années pour qu’une nouvelle commission se réunisse afin de définir l’emplacement et le lieu précis du nouvel amer. Cette rencontre a lieu le 24 mai 1831 et définit «l’emplacement à adopter lequel emplacement nous avons trouvé convenablement situé à l’endroit où est placée une balise provisoire qui avait été mise par les soins du conducteur sur le point le plus élevé de la pointe de Vallières». Le nouveau mur se situe alors en haut de l’actuelle rue de la Vigie sur la pointe de Vallières, «les pilotes soussignés ayant déclaré unanimement que le déplacement du susdit amer de Vallières ne nuirait en rien à la direction qu’il indique pour éviter le banc des Jeaux, pourvu que sa nouvelle position se trouve bien dans la ligne déterminée par le clocher de Saint-Pierre de Royan.» La reconstruction du nouvel amer est engagée l’année suivante. Un magnifique plan de la pointe de Vallières, rehaussé de couleurs et datant de 1837 est conservé dans le fonds du Service maritime aux archives départementales de la Charente-Maritime permettant comme l’indique sa légende de faire connaître la position actuelle de l’amer de Vallières tant par rapport à la jetée de Saint-Georges que par rapport à l’emplacement de l’ancien amer. En 1853, le mur doit être peint conformément à la circulaire du ministre des Travaux Publics en date du 24 septembre. La surface à blanchir est de 72 m2. Un tableau dressé par l’ingénieur de la subdivision de la Gironde, chargé de dresser un inventaire exhaustif des amers de l’estuaire, indique en 1854 que l’amer de Vallières, décrit comme une muraille en pierres de taille, fait partie des cinq principaux amers de cette côte de Gironde pour aider les navigateurs. Les autres points de repères sont, d’ouest en est, l’amer de Terre Nègre (tour en maçonnerie), le clocher de l’ancienne église de Saint-Palais, l’amer du Chai (tour en maçonnerie) et le clocher de l’église de Royan. En 1869, un fort coup de vent renverse l’amer. Il est aussitôt reconstruit grâce au budget affecté au service du balisage de la Gironde, preuve s’il en est que ce mur est important pour les pilotes de l’estuaire. Le registre de balisage, dressé en 1891, par l’ingénieur ordinaire des Ponts & Chaussées, département des Phares et Balises de l’arrondissement de Royan, et conservé aux archives départementales, présente l’inventaire des différents balisages le long de la rive droite de la Gironde sous la forme d’un très joli cahier de dessins des différentes balises et amers présents sur ces côtes. Le mur de Vallières et ses dimensions y sont soigneusement représentés. Le registre de balisage nous indique que «l’ouvrage consiste dans un simple mur en maçonnerie blanchi à la laitance de chaux. Il a 1,30 m d’épaisseur à la base et 0,40 m au sommet… La hauteur du mur étant à 6,50 m. Vu de face, ce mur présente un rectangle de 5 mètres sur 5 surmonté d’une partie triangulaire de 1m50 de hauteur en forme de pignon.» Les frais réguliers d’entretien consistent en crépissages, rejointoiements et badigeonnages. Le registre permet d’apprendre l’historique du balisage dans la partie charentaise de la Gironde au cours du xixe siècle. En 1825, les rares balises ne permettent que la navigation de jour. La navigation de nuit est possible par la passe du nord en 1853. En 1860, les navires peuvent aller de nuit jusqu’à Pauillac. Il faut attendre 1892 pour que le balisage et l’éclairage de la Gironde soient à peu près complets. Toutes ces informations sont reprises sur les cartes marines dressées au xixe siècle et mises régulièrement à jour. Celle «De la pointe de la Coubre à la pointe de la Négade, embouchure de la Gironde» du Service hydrographique de la marine, revue après une reconnaissance en 1912, indique toujours le «Mur Blanchi» de l’amer sur la pointe de Vallières. L’amer traverse la première partie du xxe siècle sans dommage, épargné notamment par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au début des années 50, l’amer de Vallières donne avec le feu de Suzac l’alignement à 121°. Mais en raison du développement de la signalisation lumineuse dans l’entrée de la Gironde, ce repère n’est plus utilisé. La navigation suit la route de bouée à bouée, au lieu d’utiliser les alignements à terre, qui, comme le précise un rapport des Phares et Balises, sont plus ou moins visibles en raison des modifications d’aspect de la côte.
Des changements de l’état du balisage du littoral de la Charente-Maritime sont décidés en 1954 par la direction des Phares & Balises. Certains amers ne sont dorénavant plus entretenus en tant que marques de signalisation maritime. L’amer de Vallières figure sur cette liste et est officiellement déclassé.
Pour autant, la carte marine remise à jour en 1961 informe encore de la présence du mur. Mais l’urbanisation de la pointe a condamné l’amer qui n’est désormais plus visible depuis la mer.
Christophe Bertaud
Légendes des photos (de haut en bas)
Le clocher de Saint-Pierre de Royan servant d’amer est peint en blanc et noir. Son alignement avec l’amer de Vallières permet d’indiquer un banc de sable sur la Gironde. Cet amer est déclassé par le service des phares et Balises en 1914. (Collection particulière C. Bertaud)
Dessin du mur de l’amer dans le registre de balisage datant de 1891, coupe longitudinale (Archives départementales de la Charente-Maritime, S 8440)
Plan de 1837 indiquant l’emplacement du nouvel amer de Vallières construit en 1832 (Archives Départementales de la Charente-Maritime, S 8434)
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Courrier des lecteurs
De M. Hervé Lalanne [Bordeaux] propriétaire à Royan