Sommaire du journal N°103 - Novembre/Décembre 2009

Chers lecteurs,

Nous avons différé de quelques jours la parution de notre journal en raison des évènements qui secouent les conseils municipaux de Royan et Saint-Georges-de-Didonne. Dans le premier cas, on a assisté à une situation ubuesque : le conseil municipal de Royan a retiré sa délégation au maire Didier Quentin, qui, en retour, a retiré leurs délégations à ceux qu'il considérait comme les «meneurs», au premier rang desquels Henri Le Gueut, son premier adjoint et ancien maire. Les affrontements ont été violents, des noms d'oiseaux ont volé... Le différend portait sur le service de l'eau, le contrat de la Compagnie des eaux de Royan (CER) arrivant à échéance à la fin de l'année.
Le maire voulait Véolia, qu'il considérait comme le mieux disant à la suite de l'appel d'offres, et ses opposants voulaient conserver la CER avec laquelle, pour certains, ils entretenaient des relations privilégiées depuis des lustres. D'autres enfin prônaient une régie municipale. On va donc recommencer l'appel d'offres en attendant la décision du tribunal administratif de Poitiers sur la validité de la délibération retirant sa délégation de pouvoir au maire.
Les Royannais s'interrogent aujourd'hui sur la gouvernance de leur cité. Et il reste quatre ans de mandat !
A Saint-Georges, la gouvernance est, là, assurée sur le fil du rasoir. Dominique Bussereau a repris les choses en main après la démission de son ami Jean-Michel Renu, très affecté par les dysfonctionnements des services de sa commune qui donnent lieu aujourd'hui à une enquête judiciaire. Le président du Conseil général a propulsé une de ses fidèles à la tête de la mairie, Françoise Brouard, qui entend travailler en toute transparence avec l'opposition menée par Jean-Marc Bouffard qui, avec Serge Bouron, a déclenché le scandale.
En attendant notre prochain numéro, vous pourrez suivre la suite de ces évènements sur notre site internet «journaldesproprietaires.fr».