Sommaire du journal N°106 - Mai/Juin 2010
Chers lecteurs,
«Parler de nos dégâts relève presque de l'indécence.» Telle est l'expression employée par un élu de Vaux au regard de la catastrophe qu'ont connue le nord du département et la côte vendéenne.
Il n'y a eu, effet, sur la Côte de Beauté, que des dégâts matériels et on n'a eu à déplorer aucune victime. Il reste que Xynthia a coûté cher : il faudra environ deux millions d'euros pour effacer les traces de la tempête. Mais tout le monde retrousse les manches pour que les touristes retrouvent une Côte de Beauté telle qu'elle était l'an dernier. Manqueront un grand nombre de carrelets, éléments traditionnels du paysage du littoral, notamment à Saint-Palais et à Meschers qui ne seront pas encore tous reconstruits. Le maire de Meschers, lui, a bien l'intention de faire reconstruire avant la saison son carrelet «municipal», qui venait d'être terminé et qui fait partie de la visite des grottes de Régulus, très courues.
Seule une zone d'incertitude subsiste à Ronce-les-Bains. Bleue ? Jaune ? Les élus trembladais sont suspendus à une décision de la préfecture qui a, semble-t-il, d'autres préoccupations avec les «zones noires» d'Oléron ou de Charron, fortement contestées par les associations et des experts qualifiés.Des «zones noires» non négociables selon l'Elysée et Matignon un jour, devenues négociables le lendemain et baptisées «zones de solidarité» par le ministre de l'Ecologie... On a assisté à une cacophonie gouvernementale comme on en avait rarement vu !
Cacophonie encore à la mairie de Royan où les élus ne cessent, depuis des semaines, de se déchirer au su et au vu de leurs électeurs. La situation va enfin se dénouer – espérons-le pour les Royannais – avec de nouvelles élections les 6 et 13 juin prochain.
Dernière minute
La Côte de Beauté
- Si on sortait...
- Après Xynthia, le bilan
- Conchyliculture : une gestion de crise
- Parc naturel marin : mandat spécial
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
- Le tribunal suspend les travaux
- Danièle Coudert démissionnée par le tribunal administratif
- Un budget d'«extrême prudence»