Sommaire du journal N°112 - Mai/Juin 2011

 

Chers lecteurs,

Valoriser la zone humide des marais de Pousseau, à Royan, en y implantant un jardin à thèmes, les Jardins du Monde, n’était pas une mauvaise idée en soi. Encore fallait-il raison garder et faire des études préalables sérieuses quant au coût réel d’installation et aux prévisions de fréquentation. Or les coûts ont été dramatiquement sous-évalués puisqu’ils ont pratiquement doublé à l’arrivée depuis la première estimation à 45 millions de francs, et le nombre annuel des visiteurs a rarement dépassé les 100 000 en dépit des prévisions fantaisistes de la Chambre de commerce qui en annonçaient 150 000 au bas mot.

C’est un travers bien connu des élus locaux et territoriaux : on construit une belle structure mais on ne se préoccupe qu’accessoirement des coûts de fonctionnement futurs, de la fréquentation, des investissements ultérieurs, de la vétusté inéluctable, etc. 

On se rappelle le conseil que Claude Caillé, le fondateur du zoo de La Palmyre, qui vient de nous quitter, avait donné à René Monory quand celui-ci avait créé le Futuroscope à Poitiers : «Pour augmenter la fréquentation du parc, ou au moins la maintenir, il vous faudra créer une attraction nouvelle chaque année, ce qui représente, évidemment, un coût considérable mais indispensable.» 

Les élus royannais auraient été bien inspirés de suivre les conseils de celui qui était alors leur collègue aux Mathes. Mais, comme chacun sait, nul n’est prophète en son pays !

Il faut ajouter que ces mêmes élus étaient souvent saisis par la folie des grandeurs. C’est à qui construirait le plus bel hôtel du Département, de la Région, etc. Claude Belot, qui était à l’époque le président du Conseil général de la Charente-Maritime, avait fait subventionner par le Département une structure gigantesque, au coût faramineux, dans sa propre ville : les Antilles de Jonzac. Il lui était dès lors difficile de ne pas soutenir les initiatives de ses voisins.

Bref, ces temps-là sont, semble-t-il, révolus et aujourd’hui, compte tenu en outre de la crise, on constatera dans ce numéro, qui fait largement état des budgets communaux, que les élus locaux gèrent les finances au plus près en faisant attention à ne pas augmenter les impôts locaux, ou alors très modérément, 2% à Saint-Palais, 1,75% à Meschers, 1% aux Mathes. Le record dans ce domaine étant détenu par Vaux qui n’a pas augmenté ses taux depuis 15 ans, se contentant de l’augmentation des taux de base !

Claude Fouchier

La Côte de Beauté

Meschers-sur-Gironde

Saint-Georges-de-Didonne

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Vaux-sur-Mer

Saint-Palais-sur-Mer

Les Mathes-La Palmyre

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