Sommaire du journal N°74 - Janvier/Février 2005
Chers lecteurs,
Il y a 60 ans, le 5 janvier 1945 à l'aube, Royan était anéantie par un bombardement massif de l'aviation alliée.
En quelques heures, la ville devenait un champ de ruines où l'on dénombrait quelque 500 victimes, soit le quart de la population restée sur place alors que les Allemands ne comptaient que 35 morts.
Un bombardement par erreur a-t-on dit pendant des années où les Alliés faisaient figure de principaux accusés.
Une accusation relayée par le général de Gaulle qui, sans faire allusion à l'hécatombe humaine, écrivait dans ses Mémoires de guerre : «Il est vrai que les bombardiers américains étaient venus, de leur propre chef, jeter en une nuit force bombes sur le terrain. Mais cette opération hâtive, tout en démolissant les maisons de Royan, avait laissé presque intacts les ouvrages militaires.»
L'histoire est plus complexe et on connaît la vérité depuis une dizaine d'années grâce en partie aux recherches de Guy Binot. L'historien royannais apporte aujourd'hui de nouvelles précisions où il apparaît bien que le haut commandement français a eu une lourde part de responsabilité. Par légèreté sans doute mais aussi par précipitation. Une précipitation due à des raisons politiques. Il fallait que l'armée française, dont personne n'avait oublié la déroute en 1940, montrât qu'elle existait de nouveau. Et il fallait donc absolument bouter dehors les quelques Allemands qui restaient dans les «poches» de l'Atlantique en préparant l'offensive des turbulentes Forces françaises de l'intérieur par un bombardement allié.
Tout cela bien entendu ne servant à rien puisqu'on savait que les poches tomberaient, tôt ou tard, comme un fruit mûr.
Juste de la stratégie politique au prix de centaines de vies innocentes...
Il y a 60 ans, le 5 janvier 1945 à l'aube, Royan était anéantie par un bombardement massif de l'aviation alliée.
En quelques heures, la ville devenait un champ de ruines où l'on dénombrait quelque 500 victimes, soit le quart de la population restée sur place alors que les Allemands ne comptaient que 35 morts.
Un bombardement par erreur a-t-on dit pendant des années où les Alliés faisaient figure de principaux accusés.
Une accusation relayée par le général de Gaulle qui, sans faire allusion à l'hécatombe humaine, écrivait dans ses Mémoires de guerre : «Il est vrai que les bombardiers américains étaient venus, de leur propre chef, jeter en une nuit force bombes sur le terrain. Mais cette opération hâtive, tout en démolissant les maisons de Royan, avait laissé presque intacts les ouvrages militaires.»
L'histoire est plus complexe et on connaît la vérité depuis une dizaine d'années grâce en partie aux recherches de Guy Binot. L'historien royannais apporte aujourd'hui de nouvelles précisions où il apparaît bien que le haut commandement français a eu une lourde part de responsabilité. Par légèreté sans doute mais aussi par précipitation. Une précipitation due à des raisons politiques. Il fallait que l'armée française, dont personne n'avait oublié la déroute en 1940, montrât qu'elle existait de nouveau. Et il fallait donc absolument bouter dehors les quelques Allemands qui restaient dans les «poches» de l'Atlantique en préparant l'offensive des turbulentes Forces françaises de l'intérieur par un bombardement allié.
Tout cela bien entendu ne servant à rien puisqu'on savait que les poches tomberaient, tôt ou tard, comme un fruit mûr.
Juste de la stratégie politique au prix de centaines de vies innocentes...
La Côte de Beauté
- De la prison ferme pour les voleurs d'huîtres
- La cité et la route de l'huître
- Désaccord entre la Région et la CdA
- Assainissement individuel, ce qu'il faut savoir
- Création du club des maires Frankton
- 2005, année sous le signe de la glisse
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
Royan
Vaux-sur-Mer
Saint-Palais-sur-Mer
- Pas de promoteur pour l'hôtel du Commerce
- Schéma directeur d’assainissement
- Aménagement du centre-ville
Les Mathes-La Palmyre
La Tremblade-Ronce-les-Bains
Nature
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Courrier des lecteurs
De M. Guy Binot, propriétaire à Royan