Sommaire du journal N°135 - Avril/Mai 2015
Chers lecteurs,
Ainsi, dans les trois nouveaux cantons de Royan, La Tremblade et Saintonge Estuaire, la droite classique s’est retrouvée au second tour face au seul Front national qui avait laminé la gauche au premier tour. Et le parti d’extrême droite, face à des élus connus comme Dominique Bussereau, président sortant du Conseil général, ou Jean-Pierrre Tallieu, président de la CARA (Communauté d’agglomération Royan Atlantique), a fait des scores étonnants avec des candidats qui ne brillaient pas pourtant par leur expérience politique. En tout état de cause, leurs scores n’auront pas de conséquence pour l’exécutif départemental puisqu’aucun élu du FN n’y siègera.
La grande nouveauté de ce scrutin a plutôt été l’entrée en force des femmes avec l’instauration des binômes. Elles n’étaient que 7 dans le Conseil général qui comptait 51 élus. Elles sont désormais 27, à égalité avec les hommes dans les 27 nouveaux cantons. L’assemblée restera malgré tout, selon toute vraisemblance à l’heure où nous écrivons ces lignes, présidée par un homme, Dominique Bussereau. Il ne faut quand même pas exagérer avec la parité !
Les propriétaires de carrelets, regroupés dans l’importante Association des pêcheurs aux carrelets de l’estuaire de la Gironde présidée par le Michelais Serge Carrère, sont «remontés». Ils voudraient que les carrelets soient officiellement reconnus comme éléments du patrimoine, ce qui n’est pas illogique quand on voit leur promotion dans les dépliants touristiques de la Charente-Maritime et notamment de la Côte de Beauté. Mais pour l’instant ils se heurtent au silence des administrations... Et voilà qu’aujourd’hui une association écologique, Robin des Bois, leur cherche des noises au prétexte que la plupart des poteaux qui soutiennent les carrelets sont des poteaux de récupération électriques ou téléphoniques comme il en existe des centaines de milliers dans la campagne française et qu’ils sont «toxiques». On lira, page 3, l’explication de cette affaire «abracadabrantesque».
On sait que de nombreux députés et sénateurs ont pour collaborateurs parlementaires rétribués leur femme ou leurs enfants. Ce qui n’est pas interdit par la loi. Marie-Pierre Quentin est, par exemple, collaboratrice parlementaire de son mari député, Didier Quentin. En revanche, le moniteur de surf, diplômé, qui initiait les scolaires au surf à Saint-Georges-de-Didonne et qui était rétribué par la municipalité était le fils d’une conseillère municipale. Illégal ! Le moniteur a été renvoyé et les enfants n’ont plus droit au surf... Ce qui est légal pour le conjoint d’un parlementaire ne l’est plus pour le fils d’une conseillère municipale... Il ne faut pas se tromper !
Claude Fouchier
La Côte de Beauté
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