Sommaire du journal N°166 - Juin/Juillet 2020
Chers lecteurs,
Certains n’avaient pas hésité à dénoncer ceux qui abandonnaient, à l’annonce du confinement, leurs résidences principales pour se réfugier dans leurs résidences secondaire. Le confinement étant devenu strict, la gendarmerie était intervenue pour limiter l’accès à la Côte de Beauté. Il y a bien eu quelques propos malveillants vis-à-vis des résidents secondaires mais vite étouffés.
Personne n’oublie, en effet, et en premier lieu les élus, que les résidents secondaires – à l’exception de Royan où il y a 10 700 résidences principales contre 8 700 résidences secondaires –, paient la majeure partie des impôts locaux. Sur les quelque 33 500 logements des six communes que notre journal « couvre », en dehors de Royan, 11 700 seulement sont des résidences principales contre 21 900 résidences secondaires. Et comme nous l’écrit un de nos lecteurs abonnés, qui est resté confiné dans sa résidence secondaire, « notre dangerosité éventuelle n’est pas pire ici qu’ailleurs et nous faisons travailler l’économie locale ! »
Bref, fin d’une petite polémique qui n’aurait jamais dû exister.
Il faut maintenant se consacrer à l’avenir, à « la vie d’après ». Il nous a semblé judicieux de rafraîchir notre mémoire avec « la vie d’avant ». Romain Asselin a ainsi rédigé la rétrospective d’une décennie 2010-2020, riche en enseignements de toutes sortes. Nul doute que les nouveaux élus ou réélus, dont les derniers seront en ordre de bataille le 28 juin, en tireront profit, au même titre que leurs électeurs...
Claude Fouchier
La Côte de Beauté
- Covid-19 : la Côte de Beauté relativement épargnée
- Les déchets source de tensions pendant le confinement
- L’été 2020, ses enjeux, ses joies, ses craintes…
- Bronzer masqué, vraiment ?
- En bref...
- Le calendrier des grands évènements amputé
- Trois maires (ré)élus fin mai
- 28 000 électeurs encore appelés aux urnes
- J.-P. Tallieu : « Avoir des idées de fou, ce n’est pas si fou que ça ! »
- 2010-2020 : une décennie en dents de scie
Meschers-sur-Gironde
Saint-Georges-de-Didonne
- 2010-2020 : Saint-Georges, une décennie bien remplie
- Saint-Georges : l’extinction nocturne généralisée
- « Humour et eau salée » se tient prêt à improviser